Ça vaut mieux que d'attraper la scarlatineÇa vaut mieux que d’attraper la scarlatine
Ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine est une chanson humoristique extraite de l'opérette Normandie, montée au Théâtre des Bouffes-Parisiens en 1936, sur un livret de Henri Decoin et André Hornez, avec une musique de Paul Misraki[1]. Avec Tout va très bien, madame la marquise et Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ?, c'est un des grands succès de Ray Ventura et ses Collégiens[2]. DescriptionÇa vaut mieux que d’attraper la scarlatine est une invitation à relativiser face aux aléas de l'existence, en rappelant que d'autres événements pourraient être autrement fâcheux. Ainsi un attouchement, l'empalement, le viol, la circoncision, ou la peine de mort valent-ils mieux que l'énumération présente dans le refrain, devenu célèbre : « Ça vaut mieux que » : « d'attraper la scarlatine », « d'avaler d' la mort-aux-rats », « de sucer d'la naphtaline », « de faire le zouave au pont d'l'Alma ». Le dernier refrain propose des variantes ; « Ça vaut mieux que » : « d'avaler le pont d' l'Alma » « du vinaigre dans les sardin's », « d'faire le zouave chez Ventura ». Dans la fictionDans les aventures de Tintin, la chanson est chantée par le personnage de Séraphin Lampion à la dernière page de L'Affaire Tournesol. Celle-ci provoque la fuite de la famille Lampion qui prend peur de la contagion à la suite d'une conversation avec le professeur Tournesol une fois de plus victime d'un malentendu. Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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