La nef est enserrée par deux bas-côtés[1]. La première travée de la nef s'effondre au XVIIIe siècle entraînant la reprise du portail occidental portant la date de 1768[2]. Ce dernier est surmonté d'un clocher-mur à deux baies campanaires pourvues chacune d'une cloche. Le toit est surmonté d’un lanternon.
L'église présente des culs-de-lampe sculptés et ses vitraux ont été réalisés aux XIXe et XXe siècles[2].
une statue du XVIIe siècle en bois polychrome représentant saint Pardoux, inscrite au titre des monuments historiques en 1976[9] ;
plusieurs autres statues ou statuettes des XVIIe et XVIIIe siècles représentant saint Jean-Baptiste[10], un saint évêque (possiblement saint Blaise)[11], un Christ en croix[12] et deux anges adorateurs[13].
Sculptures sur bois remarquables
Les sculptures sur bois présentes dans l’église sont d’une belle qualité artistique, et on peut, parmi plusieurs d’entre elles, citer l’œuvre suivante :
Statue Blaise : Blaise, évêque au IVe siècle, a vu son culte s'étendre en Europe au XIIe siècle ; nombre de chapelles lui sont dédiées, comme à Queyssac-les-Vignes en Corrèze ; cette statue provient peut-être du retable de Bertrand Buxeraud. Ce retable, dont les éléments sont aujourd’hui dispersés, était une œuvre de Buxeraud, maître-sculpteur à Limoges au XVIIe siècle ; c’était une commande, datant de 1675, de M. Materre, prêtre, curé de Bugeat, auprès de M. Beaubrun, de Limoges, pour la confection d’un retable pour l’église, travail qui avait été confié au maître-sculpteur Bertrand Buxeraud[14].
Statue de saint Blaise.
Sculptures sur granite remarquables
Les sculptures sur granite qui ornent l’église sont, pour certaines, d’une grande originalité, comme l’œuvre suivante :
Parmi les vitraux qui éclairent l’intérieur de l’église, plusieurs sont tout à fait remarquables[16]:
Vitrail Thérèse de Lisieux : ce vitrail, dans la chapelle latérale sud, œuvre d’un maître verrier limougeaud, montre Ste Thérèse de Lisieux, Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus, avec un nimbe entourant sa tête, et ses bras chargés de fleurs, des zinnias, des roses, rappelant que Thérèse voulait « faire tomber une pluie de roses » ; ce vitrail date des années 1950.