Éléonore Niquille est une écrivaine russe née à Vitebsk (Russie) en 1897, active en Suisse à Fribourg et à Berne où elle meurt en 1957.
Biographie
Son père, Aloys Niquille, originaire de Gruyère, était professeur au Corps des Pages de Saint-Pétersbourg et précepteur des neveux du tsar Nicolas II. Sa mère, Julia Loukatchévitch, est issue d'une famille polonaise d'officiers tsaristes. Au décès de sa mère, elle part vivre avec sa grand-mère paternelle, à Charmey en Gruyère. Son père, remarié, est retourné en Russie et Éléonore l'y rejoint régulièrement lors de ses vacances. Puis c'est la Révolution d'octobre et son père est rapatrié.
Elle obtient une licence en lettres françaises et classiques à l'Université de Fribourg, puis part suivre des cours à la Sorbonne. Elle écrit plusieurs romans et de nombreux poèmes. De retour à Berne, elle continue à écrire et travaille à la société suisse de radiodiffusion. Elle est membre de la Société Fribourgeoise des Écrivains dès sa fondation en 1956[2].
Elle meurt le à Berne et est enterrée au cimetière de Bremgarten[3],[4].
Une rue de Fribourg porte son nom, dans le quartier de Bourguillon[5].
Œuvres
Éléonore Niquille a écrit neuf recueils de poèmes, quatre romans et des nouvelles. Quatre de ses œuvres ont été publiées à titre posthume[6],[4].