L'élection présidentielle de 2006 en république démocratique du Congo s'est tenue le . Elle vise à élire notamment le président de la république démocratique du Congo. Plus de 25,6 millions d’électeurs pour un pays de soixante millions d’habitants sont appelés à participer aux premières élections présidentielle et législatives libres en république démocratique du Congo depuis 1965, cinq ans après l’indépendance du pays.
Le coût des élections, évalué à 370 millions d’euros, est défrayé par la communauté internationale. L'Union européenne met aussi en place l'EUFOR, une troupe de 1 400 hommes, afin de maintenir la paix à Kinshasa[2].
Selon l'article 65 de la constitution, le président reste en fonction jusqu’à la fin de son mandat qui, sauf cas de force majeure reconnue et déclarée par la Cour constitutionnelle, doit coïncider avec la prise de fonction effective de son successeur élu. Si le mandat présidentiel expire sans qu'un nouveau président soit élu, le président sortant reste ainsi en place jusqu'à l'organisation du scrutin.
Candidats
Les 33 candidats définitifs à l’élection présidentielle de 2006 sont[4] :
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), principal parti d’opposition présidé par Étienne Tshisekedi wa Mulumba a décidé de boycotter ces élections en raison d’un manque de transparence et le refus de la CEI de rouvrir les bureaux d’enregistrements des électeurs pour permettre à ses militants de participer au scrutin.
Résultats détaillés
Résultats de la présidentielle congolaise de 2006[5],[6]
Le deuxième tour s'est déroulé le . Selon certaines sources[7], l'importance des moyens financiers et médiatiques expliquerait la présence de Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba au second tour, et le fait que ce dernier ait fait essentiellement campagne en lingala (et Kabila en swahili) expliquerait le fait que Bemba ait la préférence à Kinshasa, mais aussi au Kasaï, en Équateur et dans le Bas-Congo.