Les Élections législatives tibétaines de 1991 se sont tenues en grâce aux travaux d'une Commission électorale tibétaine, permettant à 32 880 Tibétains d'élire 43 députés membres du Parlement tibétain en exil[1]. Samdhong Rinpoché a été nommé par le dalaï-lama entre 1991 et 1995, et sera plus tard élu unanimement président du Parlement de 1991 à 2001.
La 11e Assemblée tibétaine, élue le , qui siégea jusqu'au , compte 46 membres[2].
Etape de la démocratisation tibétaine
Les institutions tibétaines en exil franchissent une étape de plus vers la démocratie en 1991 quand l'Assemblée passa de 12 à 46 membres, la 11e assemblée devenant un véritable corps parlementaire. En , les 46 membres élus élisent le Kashag[3] composé de 8 ministres, qui deviennent responsables devant l'Assemblée.
Le , l'Assemblée devint l’autorité législative des Tibétains en exil, incluant dans son mandat l’élection du Cabinet des ministres. Cette même année, l’Assemblée publia la Charte des Tibétains en exil explicitant leurs droits et leurs devoirs[4].
Selon Julien Cleyet-Marel, la Charte des Tibétains en exil a pour but de permettre, par un processus lent et graduel, la responsabilisation des Tibétains pour la politique du Tibet, afin de créer une cohésion sociale et politique du peuple tibétain par des institutions démocratiques même en l'absence du dalaï-lama[5].
Liste des parlementaires de la 11e Assemblée tibétaine