Le 3 janvier, le comité de sélection composé de Jacques Commères (Directeur de la Performance et des Équipes de France), Céline Dumerc (General Manager) et Jean-Aimé Toupane (entraîneur de l’Équipe de France féminine), convoque seize joueuses pour le tournoi de qualification pour la Coupe du monde 2022 organisé à Belgrade du 10 au 13 février[1].
Parmi les convoquées, on retrouve l'ossature de l'équipe olympique (10 des 12 joueuses présentes à Tokyo). Les jeunes Kendra Chéry et Assitan Koné sont pour la première fois appelées en stage, alors que Marième Badiane y fait son retour après une pause maternité. Convoquées l'an passé, Ornella Bankolé et Aby Gaye ne sont pas appelées, pas plus que la franco-américaine Bria Hartley de retour de blessure[2]. Fin janvier, Alix Duchet blessée est remplacée par Lisa Berkani[3]. D'autres forfaits sont enregistrés en février : touchée par la Covid Sarah Michel est remplacée par Sara Chevaugeon ; Nwal-Endéné Miyem blessée à la cheville, Sandrine Gruda au genou[4],[5],[6],[7]. En l'absence de Gruda et Miyem, c'est Alexa Chartereau qui est désignée capitaine[8].
Parmi les 14 joueuses restantes, seules Assitan Koné et Caroline Hériaud ne sont pas retenues et doivent quitter Belgrade : ce sont les premières titularisations de Lisa Berkani (5 sélections) et de Kendra Chéry (aucune), le retour d'Olivia Époupa et de Marième Badiane, la confirmation de Mamignan Touré (2 sélections) dans le groupe de base de Jean-Aimé Toupane alors que la France est privée de cinq éléments majeurs des campagnes 2021 : Endy Miyem, Sandrine Gruda, Valériane Vukosavljević, Alix Duchet et Sarah Michel[9].
Les Françaises sont opposées successivement au Mali, au Nigeria et à la Chine, les trois premières équipes du groupe étant qualifiées[1]. en vertu d'un contrat signé avec France Télévisions, les trois rencontres sont diffusées en direct sur France 4[10].
Dans la première rencontre la France s'impose de justesse contre le Mali emmené par la jeune Sika Koné (26 points à 10 sur 10 aux tirs et 9 rebonds), 19 ans et leader de son équipe. Les Françaises ont pu compter sur leur adresse à longue distance (14/27) mais ont perdu 29 balles pour seulement 19 passes décisives[11]. Grâce à la défaite du Mali face à la Chine (84-64), la France se qualifie malgré une défaite 65 à 67 face aux Nigérianes. Après avoir dominé le premier quart temps 28 à 11, les Françaises ont perdu les trois suivants pour s'incliner de deux points face aux coéquipières de Victoria Macaulay (19 points à 7/11 aux tirs, 4 rebonds et 4 passes décisives pour 26 d'évaluation en 28 minutes) avec encore 29 pertes de balles et une adresse à trois points qui leur a cette fois fait défaut (9 sur 28 avec 3 sur 10 pour Johannes, 1 sur 4 pour Williams et 0 sur 2 pour Touré)[12].
La présélection comporte 22 joueuses[18], sachant que trois joueuses (Gabby Williams, Marine Johannès et Iliana Rupert) ne prendront pas part au début de la préparation en raison de la saison WNBA 2022. Janelle Salaün est convoquée pour la première fois, tandis que la TarbaiseAna Tadić est appelée pour la première fois dans le groupe après avoir été partenaire d’entraînement en 2021. Deux joueuses sont appelées en tant que partenaires d’entraînement, les prometteuses Pauline Astier et Dominique Malonga, cette dernière étant contrainte de quitter rapidement le groupe en raison de douleurs au genou[19].
Après le début de rassemblement à l’INSEP, Olivia Époupa « n’est pas déclarée apte pour prendre part à la campagne de préparation [pour] raisons médicales » et doit déclarer forfait[20]. L’encadrement de l’équipe de France décide de convoquer une joueuse supplémentaire, en la personne de la meneuse tarbaiseMarie Pardon[21], appelée pour la première fois en équipe de France sénior. Avant le premier match de préparation, Aby Gaye, touchée au genou, doit déclarer forfait[22], tout comme Janelle Salaün, gênée au poignet[23] ; Tima Pouye est la première joueuse non retenue. Quelques jours après le début du stage à Pau, Ornella Bankolé quitte à son tour le groupe[24], qui enregistre le retour de Marine Johannès.
Déjà préservée en début de préparation, Sandrine Gruda est contrainte de déclarer forfait avant les matchs de préparation joués à Pau, en raison d’une lésion musculaire au mollet gauche[25]. Sarah Michel devient en son absence la nouvelle capitaine de l’équipe de France, tandis qu’Alexia Chartereau demeure vice-capitaine.
La liste des douze joueuses retenues pour la Coupe du Monde est révélée la veille du dernier match de préparation contre les États-Unis : Marie Pardon, Assitan Koné, Mamignan Touré et Pauline Astier sont les dernières joueuses à quitter le groupe[27], tandis qu’Iliana Rupert, retenue par les finales WNBA, n’aura disputé aucun match de préparation.