Éric DuvivierÉric Duvivier
Éric Duvivier, né à Lille le et mort le à Boulogne-Billancourt[1], est un réalisateur et un producteur français, . Il est le neveu du réalisateur Julien Duvivier. BiographieÉric Duvivier est principalement connu pour ses documentaires et courts-métrages médicaux, réalisés en partenariat avec des laboratoires médicaux dont les laboratoires Sandoz[2]. Ses réalisations traitent de chirurgie, mais également de psychiatrie. Ainsi, en partenariat avec le Professeur Didier-Jacques Duché comme conseiller scientifique, il réalise plusieurs courts-métrages visant à illustrer certaines pathologies psychiatriques (Le Monde du schizophrène, Autoportrait d'un schizophrène, Auto-stop, Les Autopathes, Phobie d'impulsion). Il fait ainsi tourner certains acteurs de premier plan comme Pierre Clémenti (dans Autoportrait d'un schizophrène) ou Jacques Dufilho (dans Auto-stop et Les Autopathes). En 1963, il tente de restituer les visions sous drogues hallucinogènes d’Henri Michaux dans Images du monde visionnaire, film interdit par la censure à sa sortie. Il reprend en 1990 des séquences de ce film à la fin de la vidéo L'homme endormi, l'homme éveillé tournée avec Pierre Etevenon comme auteur qui présente des cartographies EEG d'éveil de sommeil et de rêve réalisées par électroencéphalographie quantitative[3] Il travailla également sur les effets spéciaux du film inachevé d'Henri-Georges Clouzot, L'Enfer, en 1964. On lui doit également une adaptation des collages de Max Ernst pour un court-métrage intitulé La Femme 100 têtes en 1967. De même, les décors et masques de son film Concerto mécanique pour la folie ou la folle mécamorphose (1964) sont dus à Erró. Filmographie
Notes et références
Annexes
Liens externes
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