17 avril : le sultan mameloukQala'ûn assiège pendant cinq semaines la forteresse des Hospitaliers de Marqab. Elle est prise le 25 mai et ses défenseurs sont autorisés à partir sains et saufs vers Tripoli[1].
Seconde expédition des Mongols de Kubilai Khan dirigée par son fils Toghon contre le royaume de Champâ par le golfe du Tonkin. Elle est défaite devant Hanoï et les troupes dispersées se replient en Chine. Une armée de secours commandée par Sogatu est écrasée par les forces du royaume d’Annam[5].
Raid mongol sur les rives de l'Indus. Muhammad Shâh, le fils aîné et préféré du sultan de DelhiBalbân, occupé à réduire une rébellion des Sumras du Sind, se porte à leur rencontre. Victorieux, il est tué dans la bataille[6].
Chine : ordonnance diminuant de 1/6° le prix du fermage[7].
Europe
6 janvier : synode de Łęczyca[8]. Pour contrecarrer la progression de la langue allemande, Jakub Świnka, archevêque de Gniezno, rend le polonais obligatoire, tant dans les prêches que dans les écoles paroissiales.
Départ de Philippe III pour l'Aragon[11]. Le pape ayant déposé Pierre III d'Aragon et donné son royaume au fils du roi de France, Charles de Valois, Philippe III mène une croisade pour conquérir l’Aragon qui se solde par un échec où le roi de France trouve la mort.
Mars[12] : révolte de Berenguer Oller à Barcelone. Le meneur populaire Berenguer Oller, dirigeant une insurrection contre le Conseil et le roi, laisse tuer les Juifs de la call du Castellnou, la juderia proche de la cathédrale.
De difficiles négociations entre la Ligue des villes Wendes et le roi de NorvègeÉric II de Norvège sont entamées au printemps à Gullbetshed, près de Lödöse. Elles n’aboutissent pas. Elles reprennent à Kalmar en automne, arbitrées par le roi de SuèdeMagnus. Les Norvégiens doivent rendre aux Hanséates tous les biens mis sous séquestre, et verser six mille marcs d’argent de dédommagement. Les Hanséates sont rétablis dans leurs anciens droits et privilèges, commercent dans le pays à égalité avec les Norvégiens et peuvent acheter tout ce qu’ils souhaitent et traiter aussi bien avec des négociants locaux, que des paysans ou des marchands étrangers. Ils débarquent leurs marchandises sans payer de droits.
↑A. K. Irvine, The different collections of nägś hymns in Ethiopic literature and their contributions, Bulletin of the School of Oriental and African Studies, University of London, 1985.