6 - 27 avril : Jahangir mate la révolte de son fils Khusrav au Pendjab puis fait condamner à mort et confisque les biens du chef religieux des Sikhs, Gurû Arjan, qui avait aidé financièrement Khusrav[3].
30 avril-17 août : les Hollandais de Cornelis Matelief, alliées au sultan de Johor, assiègent Malacca, mais sont repoussés par les Portugais de Martim Afonso de Castro[5] au cap Rachado. Ils perdent leurs comptoirs de Ternate et de Tidore, où les Portugais se maintiennent. Aux îles Banda, ils passent des traités leur garantissant la livraison de toutes les noix de muscade[6].
30 mai : exécution de Gurû Arjan[3]. Har Govinda devient chef religieux des Sikhs (fin en 1645). Emprisonné pendant 12 ans pour son refus de payer l’amende de son père Arjan, il organise la communauté sur des bases militaires.
7 mars : Diète de Varsovie[14]. Sermon de Christophe Warszewicki, pour l’établissement de l’absolutisme. Sigismond III Vasa tente de rendre la monarchie polonaise héréditaire, provoquant une insurrection générale légale (rokosz) contre le roi, prévue par la constitution, menée par le magnat Mikolaj Zebrzydowski, appuyé par une partie de la noblesse (1606-1609). L’insurrection s’arrête à la suite d’une loi d’amnistie et de l’assurance du respect de la Constitution.
9 avril : début de la rébellion de Sandomierz en Pologne. Les représentants de l'opposition à l'absolutisme royal se réunissent à Stężyca, puis à Lublin du 4-16 juin et demandent la déposition de Sigismond III Vasa[16].
12 avril : Jacques Ier fait de l’Union Jack le drapeau du Royaume-Uni[17] et accorde aux Anglais et aux Écossais nés après 1603, les Post-nati, une citoyenneté commune.
17 avril : monitoire de Paul V qui menace d'excommunication le doge et le Sénat de Venise, si, dans les vingt-quatre jours, ils n'ont pas accordé satisfaction aux demandes du pape. Fra Paolo Sarpi, qui conteste l’ingérence temporelle de l’Église dans les affaires intérieures des États, se heurte avec succès au pape. Pour la dernière fois dans l’Histoire, l’ensemble d’un pays est frappé d’interdit par un pape[18].
27 mai : le Parlement d’Angleterre approuve les mesures anticatholiques prise par Jacques Ier d'Angleterre, après la Conspiration des poudres, notamment la loi sur le serment d’allégeance. Le le pape Paul V publie un bref qui interdit aux catholiques de prêter serment, renouvelé le [20].
23 juin : traité de paix de Vienne entre l’empereur Rodolphe II et Étienne Bocskai, prince de Hongrie. La dignité de palatin est rétablie, les finances du royaume de Hongrie échappent au contrôle de Vienne. Les offices civils et militaires seront confiés exclusivement à des Hongrois. La liberté confessionnelle est établie pour les ordres. Bocskai est confirmé comme prince de Transylvanie mais renonce au titre de roi de Hongrie[21]. À sa mort (), la Transylvanie connaît sept ans d’instabilité avant le règne de Gábor Bethlen (1613). La paix permet l’installation de 10 000 haïdouks comme paysans libres en Transylvanie. Les troupes impériales évacuent un pays dévasté et exsangue. La brève période de paix qui suit lui permet de se reconstruire.
11 novembre : paix de Zsitvatorok (Hongrie) entre l’empire et les Ottomans[21]. Transformation du tribut annuel en « cadeau », statut de stricte égalité entre les deux empires, autorisation de construire de nouvelles forteresses à la frontière. La Porte conserve Kanizsa, Esztergom et Eger, mais abandonne la région de Vac.
Les capucins obtiennent du pape l’autorisation de créer des couvents en Espagne[25].
Russie
9 mai : mariage à Moscou de Dimitri II et de Marina Mniszek[26]. La semaine suivante, les boyards apprennent les concessions secrètes faites aux Polonais par Dimitri II (extension de l’uniatisme à la Moscovie, cession de territoires, legs de la couronne à sa mort).
Octobre-décembre : guerre civile en Russie (Smuta ou « temps des troubles »). Révoltes paysannes et cosaques sous la conduite d’un ancien serf, Ivan Bolotnikov, qui promet de rétablir la liberté de déplacement pour les paysans, de réduire les impôts et de partager les terres des seigneurs (fin en )[27].
↑Louis Jean Pierre Marie Bonnassieux, Les grandes compagnies de commerce : étude pour servir à l'histoire de la colonisation, Ayer Publishing, , 562 p. (ISBN978-0-8337-0337-8, présentation en ligne)
↑Jāmiʻah al-Tūnisīyah. Kullīyat al-Ādāb wa-al-ʻUlūm al-Insānīyah, Les Cahiers de Tunisie, vol. 4, Institut des hautes études de Tunis, (présentation en ligne)
↑Dayanand Bharati, Living water and Indian bowl : an analysis of Christian failings in communicating Christ to Hindus, with suggestions toward improvements, William Carey Library, , 196 p. (ISBN978-0-87808-611-5, présentation en ligne)
↑Fernando Suárez Bilbao, Génesis de una institución colegial : la congregación y colegio de abogados de la Corte de Madrid (1596-1732), Librería-Editorial Dykinson, , 396 p. (ISBN978-84-9772-757-0, présentation en ligne)
↑Chodzko, La Pologne historique, littéraire, monumentale et pittoresque..., bureau central, (présentation en ligne)
↑Marie Viallon-Schoneveld, Dérision et démythification dans la culture italienne : actes du colloque des 8-9 novembre 2001 à l'Université Lyon III, Université de Saint-Étienne, , 274 p. (ISBN978-2-86272-276-4, présentation en ligne)
↑Claudio Scharf, Der Vorfall in Donauwörth. : Rauferei am Stadttor oder Ereignis von epochaler Dimension ?, GRIN Verlag, , 28 p. (ISBN978-3-640-96116-0, présentation en ligne)
↑Karl Heinrich Joseph Coeckelberghe-Duetzele, Histoire de l'empire d'Autriche, vol. 5, Vienne, C. Gerold, (présentation en ligne)
↑Dictionnaire encyclopédique de la Théologie catholique, vol. 4, Paris, Gaume frères et J. Duprey, (présentation en ligne)
↑ abc et dDaniel H., A History of Russian Christianity : the Patriarchal Era Through Tsar Peter the Great 1586 to 1725, vol. 2, Algora Publishing, , 238 p. (ISBN978-0-87586-346-7, présentation en ligne)