19e régiment de dragons
Le 19e régiment de dragons (ou 19e RD), est une unité de cavalerie de l'Armée française, formé sous la Révolution à partir de la cavalerie des volontaires d'Angers et des 1er escadrons des légions du Nord et des Francs. Elle est actuellement dissoute. Création et différentes dénominations
Chefs de corps
ÉtendardIl porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2] : Historique des garnisons, combats et bataillesGuerres de la Révolution et de l’Empire
De 1871 à 1914Le régiment est recréé en 1871 à partir du 8e régiment de lanciers[1]. 1885: garnison à Saint-Étienne Il quitte début 1914 Carcassonne pour Castres. Il est rattaché à la 15e brigade de dragons (19e dragons, 1er hussards et 10e dragons)[3]. Première Guerre mondialeMobilisé en 1914 à Castres, il est premier régiment à quitter la ville le , avec la 15e brigade de dragons de la 10e division de cavalerie[3]. Entre-deux-guerresEn 1923, le régiment quitte Castres pour Alençon[3]. Le , le 19e régiment de dragons rejoint sa nouvelle garnison à Dinan[4]. Seconde Guerre mondialeDrôle de guerreAu début de la guerre, le 19e régiment de dragons, toujours à cheval, constitue avec le 1er régiment de chasseurs à cheval la 2e brigade de cavalerie (2e BC) de la 1re division de cavalerie[5]. En , la 2e BC est rattachée à la nouvelle 1re division légère de cavalerie (1re DLC). Cette division doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne, en avant de la 9e armée, dont elle dépend dans le cadre du plan Dyle en occupant d'abord la Meuse avec ses gros entre le Houx et Hastière, puis en poussant au-delà du fleuve, pour couvrir l'avance de l'armée[6]. En attendant l'éventuelle manœuvre, la 2e BC stationne dans la région de Fumay[6]. Bataille de FranceAu déclenchement de la bataille de France, la 1re DLC entre en Ardenne belge le mais, chassée par les Panzer allemands, repasse la Meuse le 14. Elle est disloquée le 19 mai entre Caudry et Le Catelet[5]. Le régiment est transformé début en régiment de chars lorsque la 1re division légère de cavalerie est transformée en 4e division légère mécanique. Le régiment reçoit un état-major de groupe et deux escadrons[7] : un escadron de 10 chars Hotchkiss H35 et un autre de 10 chars Somua S35[8]. Sa formation n'est pas achevée et il est renommé groupe d'escadrons de La Roche, du non de son commandant[7]. Reformation en 1944La 19e division d'infanterie est formée à l'automne 1944 à partir de combattants des forces françaises de l'intérieur en Bretagne. Le 19e dragons est son unité de cavalerie, aux côtés de trois régiments d'infanterie (le 41e RI, le 71e RI et le 118e RI) et un peu d’artillerie et de génie[9]. Le régiment, dont la date de formation officielle est le [10], est organisé à Pontivy avec 18 chars français Renault R35 récupérés sur les forces allemandes[11]. Après une très brève période d'instruction[12], il participe aux opérations sur le front de l'Atlantique sur la poche de Lorient[13]. Après la capitulation sans combats de la poche de Lorient, le régiment rejoint mi-mai la région de Loches. En novembre 1945, le régiment part occuper le sud du Wurtemberg avec la 19e DI[12]. Le régiment y est dissous le [10]. De 1945 à nos joursIl recréé en 1979 à Vannes comme régiment de réserve du régiment d'infanterie chars de marine, sous la forme de régiment de reconnaissance blindée. Destiné à défendre la Bretagne, il est dissous en 1994[14]. Traditions et uniformesUniformeInsigneL'insigne a été créé en 1937. Il se compose au centre d'une aigle bicéphale, surmonté d'une moucheture d'hermine. L'aigle est tirée des armes de Bertrand du Guesclin et, comme la moucheture d'hermine, fait référence à la garnison du régiment, la ville de Dinan[15]. La bordure verte rappelle la tenue des dragons du régiment jusqu'en 1815[15]. Devise« Un intrépide régiment ». Personnages célèbres ayant servi au 19e régiment de dragons
Articles connexesBibliographie sommaire
Sources
Notes et références
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