16-18 janvier : des affrontements entre des tribus rivales - notamment entre les Rizeigat et les Fallata dans le village de Saadoun et entre les Al-Massalit et des nomades arabes dans la ville d'Al-Geneina - dans le Darfour-Occidental au Soudan font environ 140 morts[1] ; il semble que les motifs des attaques et des affrontements soient liés à une question de vengeance à la suite du meurtre d'un Rizeigat et se déroule sur fond plus général de tensions d'accès à l'eau et aux terres cultivables, mais ne soient pas liés aux groupes rebelles qui agissaient durant la Guerre du Darfour[1].
26 janvier : les Forces armées maliennes annoncent qu'elles ont, avec les forces françaises engagées dans l'opération Barkhane, mené l'opération Eclipse du 2 au 20 janvier, dans la zone dans le secteur Douentza-Hombori-Boulikessi, qui aboutit à l'élimination d'une centaine et à la capture d'une vingtaine de djihadistes du GSIM[3] ; parallèlement, des militaires français et des groupes armées alliés burkinabés avaient mené une autre opération dans la zone des « trois frontières » (Burkina Faso, Mali, Niger) qui a également tué une vingtaine de djihadistes[3].
9 mai : au Burundi, douze personnes dont un officier supérieur de l'armée ont été tuées, dans une embuscade dans le centre du pays. Leurs véhicules sont tombés dans une embuscade[8].
23 juin : l'ancien président de Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, déjà sous contrôle judiciaire et en résidence surveillée depuis mai 2021 dans le cadre d'une enquête pour des faits présumés de corruption, blanchiment d’argent, enrichissement illicite et dilapidation de biens publics commis pendant les années où il dirigeait le pays, est arrêté car il refusait de continuer d'obéir aux injonctions de se présenter à la police trois fois par semaine[10].
29 juin: l'ancien président d'Afrique du SudJacob Zuma est condamné par la Cour constitutionnelle d'Afrique du Sud à 15 mois de prison ferme, pour outrage à la justice, car Zuma avait refusé de se présenter en mai 2021 devant une commission anticorruption qui enquête sur des accusations de détournement de fonds publics sous sa présidence entre 2009 et 2018[11].
À partir du 8 juillet : dans un contexte où la crise sanitaire et des tensions économiques ont fait monter des tensions au sein de la population sud-africaine, l'incarcération de l'ex-président d'Afrique du SudJacob Zuma - condamné le mois précédent à 15 mois de prison pour outrage à la justice - provoque plusieurs jours d'émeutes et de pillage de supermarchés dans les principales villes du pays, l'Armée est déployée à Johannesbourg et dans la province du KwaZulu-Natal - où se trouve la ville de Pietermaritzburg qui est l'une des plus touchées - le 12 juillet, date à laquelle 219 personnes sont arrêtées[12],[13].
16 septembre : des « terroristes » lourdement armés tendent une embuscade à un convoi des forces d'intervention rapide d'élite à Bamessing, dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, tuant 15 soldats[16].
21 septembre : échec d'une tentative de coup d'État au Soudan des partisans de l'ancien chef de l'État Omar el-Bechir, actuellement en prison.