Philippe II de Macédoine prend Hèraion Teichos et soumet certains vassaux de Kersobleptès, qui doit lui remettre son fils comme otage et peut-être lui payer tribut. Philippe livre Hèraion Teichos aux Périnthiens et rentre en Macédoine. Il contrôle alors un vaste territoire, des Thermopyles à la Propontide. Après une incursion en territoire chalcidien, accompagnée de pillages, il consacre ses efforts à consolider les frontières septentrionales et occidentales (Illyrie et Épire, où il met le roi Arymbas sous protectorat et emmène en otage son neveu Alexandre) ainsi qu’à organiser la Thessalie (351/350 av. J.-C.)[1].
Troisième guerre sacrée : défaite de la cavalerie phocidienne conduite par le stratège Phalaicos à Chéronée ; il est chassé de Béotie[2].
Hiver 351-350 av. J.-C.[5]: le pharaon d'ÉgypteNectanébo II repousse une nouvelle offensive d’Artaxerxès III avec l'aide des mercenaires grecs Diophante d'Athènes et Lamios de Sparte[6]. Peu après la défaite perse, une révolte phénicienne dirigée par Tennès, roi de Sidon, éclate. Sidon est prise par l'armée perse vers 346-345 av. J.-C.[7].
↑Pierre Roussel, Paul Cloché et René Grousset, La Grèce et l'Orient des guerres médiques à la conquête romaine, vol. 2, Librairie Félix Alcan, (présentation en ligne)