352e compagnie autonome de chars de combat

352e compagnie autonome de chars de combat
Dessin de la tourelle du B1 bis no 543 St Georges de la 352e CACC.
Création	9 juin 1940
Dissolution	juillet 1940
Pays	France
Branche	Armée de terre
Type	compagnie de chars de combat
Rôle	combat blindé
Fait partie de	Corps de cavalerie
Ancienne dénomination	3e compagnie du 46e BCC
Équipement	Chars B1 bis
Guerres	Seconde Guerre mondiale
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La 352^e compagnie autonome de chars de combat est une unité de l'armée française formée en juin 1940 avec des chars B1 bis neufs et des équipages de la 3^e compagnie du 46^e bataillon de chars de combat. Elle est rattachée au Corps de cavalerie^[1].

La compagnie est organisée en trois sections de trois chars, plus le char du capitaine^[2]  :

• Capitaine : B1 bis n^o 502 Morvan^[3]
• 1^re section : B1 bis n^o 540^[4], B1 bis n^o 541 Bayard^[5], B1 bis n^o 542 Auvergne^[6]
• 2^e section : B1 bis n^o 543 St Georges^[7], B1 bis n^o 544^[8], B1 bis n^o 857 Chasseur Chichera^[9]
• 3^e section : B1 bis n^o 737 Charlemagne^[10], B1 bis n^o 738 Roland^[11], B1 bis n^o 740 Olivier^[12]

Chaque char porte, peint sur sa tourelle, un chiffre qui indique son numéro d'ordre dans la compagnie : 0 pour le char du capitaine, 1 pour le 1^er char de la 1^re section (le B1 bis Morvan) jusqu'à 9 pour le 3^e char de la 3^e section (l'Olivier). Les tourelles portent aussi un triangle blanc avec une cocarde^[13].

Les équipages de la 3/46^e BCC quittent leur unité le 3 juin 1940. Ils laissent leurs trois derniers chars à la 1/46^e BCC pour percevoir leurs chars à Satory le 7 juin. La compagnie est renommée 352^e CACC le 9. Elle est affectée au corps de cavalerie le lendemain^[2].

La compagnie combat à Pacy-sur-Eure le 11 juin^{[3],[5],[6],[8],[9],[11]}, attaquant en direction de Vernon avant de se replier^[4]. Elle combat ensuite à Chalonnes-sur-Loire le 20 juin^{[6],[7],[9],[10]} puis à Luché-Thouarsais le 22^[7],[9].

Ayant perdu leurs derniers chars, les hommes de la 352^e CACC se replient ensuite dans leurs véhicules de soutien. La colonne se scinde au fur et à mesure des déplacements, chaque groupe ainsi formé partant en retraite dans une direction différente, amalgamé à d'autres unités^[2].

v · m Bataillons de chars de combat en 1939-1940
Bataillons	1er bataillon de chars de combat 2e BCC 3e BCC 4e BCC 5e BCC 6e BCC 7e BCC 8e BCC 9e BCC 10e BCC 11e BCC 12e BCC 13e BCC 14e BCC 15e BCC 16e BCC 17e BCC 18e BCC 19e BCC 20e BCC 21e BCC 22e BCC 23e BCC 24e BCC 25e BCC 26e BCC 27e BCC 28e BCC 29e BCC 30e BCC 31e BCC 32e BCC 33e BCC 34e BCC 35e BCC 36e BCC 37e BCC 38e BCC 39e BCC 40e BCC 41e BCC 42e BCC 43e BCC 44e BCC 45e BCC 46e BCC 47e BCC 48e BCC 49e BCC 50e BCC 51e BCC 52e BCC 53e BCC 61e BCC 62e BCC 63e BCC 64e BCC 65e BCC 66e BCC 67e BCC 68e BCC Bataillon de chars des troupes coloniales 1er BCC polonais 2e BCC polonais
Bataillons de marche	Bataillon de marche 2/24 Bataillon de marche 8/15 Bataillon de marche 14/27 Bataillon de marche 42/45 Bataillon de marche 46/47 Bataillon de marche de l'école de chars
Compagnies autonomes	342e compagie autonome de chars de combat 343e CACC 344e CACC 345e CACC 346e CACC 347e CACC 348e CACC 349e CACC 350e CACC 351e CACC 352e CACC Compagnie autonome du front tunisien Compagnie autonome de chars du Levant

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