38e division de fusiliers (1re formation)
La 38e division de fusiliers (en russe : 38-я стрелковая дивизия) est une unité d'infanterie de l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est créée pendant la guerre civile russe sous le nom de 2e division de fusiliers du Don puis, renommée 9e division de fusiliers du Don en 1922, s'installe dans le district militaire du Caucase du Nord. HistoriqueGuerre civile russeLa division est créée le sous le nom de 2e division de fusiliers du Don au sein du district militaire transcaucasien, dans la région de la mer d'Azov[1],[2]. La division participe à partir de juillet aux combats contre les blancs de l'Armée russe du général Wrangel, notamment à la contre-attaque contre le débarquement du général Oulagaï (en) au Kouban. Elle combat ensuite sur les bords de la mer d'Azov, étant rattachée à partir d'août à la 9e armée (ru) du Kouban. En septembre, elle est rattachée au groupe de forces combattant en direction de Taganrog, puis en octobre à la 13e armée. Du 28 octobre au 3 novembre, elle participe à la contre-offensive rouge en Tauride (en), avec la 4e armée (en) du front du Sud (en)[1]. De novembre à décembre, la 2e division lutte contre la Makhnovchtchina en Tauride et dans la région de Iekaterinoslav[2]. En janvier 1921, la division quitte la 4e armée et passe à l'armée du travail (ru) du Don avant d'être rattachée en février au front du Caucase (en). En mai 1921, elle passe sous le commandement du district militaire du Caucase du Nord. En 1921-1922, la division est engagée dans la lutte contre les rebelles anti-soviétiques dans l'oblast du Don (es)[2]. De 1922 à 1941Le , par ordre du district militaire du Caucase du Nord, la 2e division de fusiliers du Don est renommée 9e division de fusiliers du Don[1]. Elle est en garnison à Rostov-sur-le-Don. Elle reçoit l'ordre de Lénine le [3] et est renommée 38e division de fusiliers le [1]. Seconde Guerre mondialeMi-juin 1941, au déclenchement de l'opération Barbarossa, la 38e division fait de la 19e armée, en réserve de la Stavka[4]. Constituée à 90% de soldats non-russes originaires des républiques soviétiques du Daghestan et de Tchétchénie-Ingouchie[5], la division a l'ordre de bataille suivant[6] :
Engagée au combat à partir du [6] : après avoir quitté l'Ukraine, la 19e armée est envoyée défendre Vitebsk dans le cadre de la bataille de Smolensk[7]. La 19e armée est dispersée mi-juillet avant d'arriver et la 38e division se retrouve à combattre dans la région de Smolensk même[8],[9]. Elle rejoint le groupe de forces du général Constantin Rokossovski et reçoit l'ordre de contenir les têtes de pont de la 7e Panzerdivision sur la rivière Vop à l'est et au sud de Iartsevo[10]. Maintenant la liaison avec la 16e armée et la poche de Smolensk[11], la division est peu à peu repoussée, sans parvenir à contre-attaquer[12],[13],[14]. Mi-août, elle passe à la 16e armée, combattant toujours autour de Iartsevo[15]. Elle se désagrège et disparaît le , lors de l'offensive allemande contre Moscou, alors qu'elle combat avec la 16e armée devant Viazma[16], et est dissoute le [6]. Références
Bibliographie
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