Si aucun de ses ouvrages ne s'est conservé jusqu'à nos jours, nous conservons cependant une trentaine de témoignages et de fragments plus ou moins longs, qui nous transmettent le titre de certains de ses nombreux ouvrages :
des Commentaires sur le Timée de Platon, nommé aussi De l'harmonie et de la consonance.
Dans ses commentaires, il s'intéresse particulièrement aux questions lexicales, aux références littéraires ou historiques, et fait preuve d'une grande érudition.
Athénée nous apprend qu'il a été plagié de son vivant même par un certain Héphestion, dans son ouvrage Sur l'Antiphon des Mémorables de Xénophon.
Un manuscrit de Naples contient sous son nom des Harmoniques, dont il est prouvé qu'ils ne sont autre que l'ouvrage de Manuel Bryennios, publié par Wallis en 1699[10].
↑Pour plus de précisions, voir François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, vol. 2, Meline, Cans et C., (lire en ligne), p. 339-340
Voir aussi
Bibliographie
Luc Brisson, in Richard Goulet, Dictionnaire des philosophes antiques, T1, Paris, 1994, p. 56-57, A-24
Hermann Diels, W. Kranz, Die Fragmente der Vorsokratiker. Griechisch und Deutsch, T.2, Berlin, 1951, p. 336, 87A4
P. Moraux, Der Aristotelismus bei den Griechen, von Andronikos bis Alexander von Aphrodisias, Peripatoi: philologische historische Studien zum Aristotelismus, 5.2, Berlin-New York, 1984, p. 294-332
H.B. Gottschalk, Aristotelian philosophy in the Roman world, ANRW 2, 36.2, 1987, p. 1155-1156