Le territoire de la commune s'étend sur 7,66 km2[3]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 4,8 % de sa superficie, les surfaces agricoles 15,9 %, les surfaces boisées 33,3 % et les surfaces improductives 45,4 %[6].
La route cantonale passe au nord du village depuis 1800 environ[4].
Toponymie
Le nom de la commune est d'origine romane et dérive du celtique *akarno-, qui désigne un érable[7].
La forme allemande Agaren est un exonyme postérieur (les Alamans ne s'installent dans le Haut-Valais qu'entre la fin du VIIIe et le début du IXe siècle)[7].
La première occurrence écrite du toponyme date de 1229, sous la forme d’aer[7].
Histoire
Agarn est une souste (entrepôt[8]) sur la route du Simplon aux XIIIe et XIVe siècles. Elle devient une commune au XIVe siècle[4].
Au Moyen Âge, Agarn dépend du dizain de Loèche appelé Ennet dem Rotten (au-delà du Rhône)[4].
Les statuts communaux datent de 1825. Des incendies ont provoqué de graves dégâts en 1799 et 1899[4], le premier causé par les Français, le second par des enfants[5].
Population et société
Surnom
Les habitants de la commune sont surnommés die Kröten (d'Chrotte en suisse allemand), soit les crapauds[9].
Démographie
Évolution de la population
Agarn compte 709 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 93 hab/km2[2]. Sur la période 2010-2019, sa population a diminué de −8,4 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[3].
Évolution de la population d'Agarn entre 1850 et 2020[10],[2]
Pyramide des âges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 28,3 %, au-dessous de la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 28,7 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[11].
La même année, la commune compte 374 hommes pour 331 femmes, soit un taux de 53 % d'hommes, supérieur à celui du canton (49,6 %)[11].
Comptant de nombreux ouvriers-paysans, Agarn est resté un village agricole même si la petite industrie et l'artisanat ont commencé à se développer. En 1990, 36 entreprises offraient 187 emplois et 76 ouvriers travaillaient aux ateliers d'Alusuisse à Chippis[4].
« De sinople au pal ployé vers la dextre, accompagné au canton dextre du chef d'une croisette et au canton senestre de la pointe d'une colombe éployée, tous d'argent[12]. »
Les armoiries communales valaisannes sont soumises à l'approbation du Conseil d'État[13].
↑Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 2