En 1492, Pierre Guillon, abbé de Nieul-sur-l'Autise, introduit pour la première fois Airaud Gassedenier en tant que seigneur de Vouvant[7],[1]. Beaucoup d'ouvrages ont, par la suite, fait référence à ce titre de seigneur de Vouvant[1],[4],[6].
Cependant, Airaud Gassedenier n'est jamais cité comme un seigneur dans les actes dans lesquels il est mentionné[1],[8].
La fondation de l'abbaye de Nieul-sur-l'Autise est confirmée en 1076 par Guillaume VIII d'Aquitaine dans la résidence d'Airaud Gassedenier, à Vouvant[1],[3],[6],[9].
↑ ab et cAlfred Richard, Histoire des comtes de Poitou, 778-1204, t. 1, Paris, A. Picard et fils, , 506 p. (lire en ligne), p. 263, 325 et 338
↑ abc et dSociété de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres, Mémoires de la Société de statistique du département des Deux-Sèvres, Niort, L. Clouzot, , 300 p. (lire en ligne), p. 268
↑ a et bJulien Boureau, Richard Levesque et Isabelle Sachot, « Sur les pas d'Aliénor, l'abbaye de Nieul-sur-l'Autise », dans Martin Aurell (direction éditoriale), Aliénor d'Aquitaine, Revue 303, (ISSN0762-3291), p. 128 à 135
↑(la) Chroniques des églises d'Anjou : recueillies et publiées pour la Société de l'histoire de France / par MM. Paul Marchegay et Emile Mabille, Paris, , 458 p. (lire en ligne), « Chronicon Sancti Maxentii Pictavensis », p. 404
↑ abc et d(la) Denis de Sainte-Marthe, Gallia Christiana, In Provincias Ecclesiasticas Distributa; Qua Series Et Historia Archiepiscoporum, Episcoporum, Et Abbatum Franciae Vicinarumque Ditionum ab origine Ecclesiarum ad nostra tempora deducitur, & probatur ex authenticis Instrumentis ad calcem appositis, t. 2, Ex Typographia Regia, (lire en ligne), p. 385 et 1395
↑Jean Besly, Histoire des comtes de Poictou et ducs de Guyenne, contenant ce qui s'est passé de plus mémorable en France depuis l'an 811 jusques au roy Louis le Jeune, (lire en ligne), p. 375
↑ ab et cAnne Vivier, « L'abbatiale Saint-Vincent de Nieul-sur-l'Autise », mémoire de Maîtrise d'histoire de l'art sous la direction de Marie-Thérèse Camus, Université de Poitiers, UFR d'histoire de l'art et d'archéologie, 1992-1993, 157 p.
↑« Actes royaux du Poitou, t. 2 (1334-1348) CCXXXIX », sur corpus.enc.sorbonne.fr (consulté le ) : « Vidimus des diplômes de Guillaume VII, duc d'Aquitaine, comte de Poitiers, de l'an 1076, et de Louis VII, roi de France, de 1141, portant confirmation de la fondation de l'abbaye de Saint-Vincent de Nieul et des donations qui lui avaient été faites. »
↑Charles Métais, « Cartulaire saintongeais de l'abbaye de la Trinité de Vendôme », dans Société des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, , 430 p. (lire en ligne), p. 21, 52-54 et 428
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Ludovic Géron, « Airaud Gassedenier, fondateur de l’abbaye de Nieul-sur-l’Autise au XIᵉ siècle : questionnements et hypothèses concernant un chevalier poitevin », Recherches vendéennes, La Roche-sur-Yon, Société d'émulation de la Vendée et Centre vendéen de recherches historiques, no 27 « Le XVIᵉ, un Grand Siècle Vendéen », , p. 172-199 (EAN9771257797272, ISSN1257-7979, OCLC1379212181, résumé).