Ancien marin pêcheur à Lorient, Alain Jégou est un poète d'esprit proche de ceux de la Beat Generation. Sa poésie est inspirée par les vents du large et par les Amérindiens.
Il a obtenu le prix Livre et Mer Henri-Queffélec 2008 au festival Livre et Mer de Concarneau pour Passe Ouest et Ikaria LO 686070, publiés aux Éditions Apogée. Il est lauréat du prix Xavier Grall 2008 pour ce même ouvrage.
Il reçoit le prix de la Compagnie des Pêches au festival Étonnants voyageurs de Saint-Malo pour son roman Ne laisse pas la mer t'avaler publié aux Éditions des Ragosses (Apogée) et le prix Albatros de l'association Sail The World, Voiliers autour du Monde, en 2012.
Il a collaboré à la revue annuelle Spered Gouez / l'esprit sauvage et y a été rédacteur de la rubrique "Escale" de 2006 à 2013.
Il meurt des suites d'un cancer le .
Postérité
7 ans après sa disparition, la harpiste Mariannig Larc'hantec, qui a accompagné Alain Jégou dans des lectures poétiques, a publié chez Groix Editions Diffusion[3] en 2020 un livre hommage au poète, La poésie n'aura pas chanté en vain, écrit à partir de ses souvenirs et d'archives prêtées par son épouse.
Publications
Vivisection, Éd. Millas-Martin, 1973.
La Suie-robe des sentiers suicidaires, Éd. Samipec, 1978.
Opaque, Éd. Vrac, Samuel Tastet éditions, 1981.
Jusqu'à l'aube par effraction, gravure de Georges Le Bayon, Éd. Hôtel Continental, 1983.
Amers, gravures de Jean-Claude Le Floch, Éd. Landsable, 1988.
Partance, gravures de Jean-Claude Le Floch, Éd. Landsable, 1989.