Alain Ribaux
Alain Ribaux, né le à Neuchâtel (originaire de Bevaix), est une personnalité politique suisse, membre du Parti libéral-radical. Il siège au Conseil national de fin 2011 à août 2013. Il est conseiller d'État du canton de Neuchâtel depuis mai 2013. BiographieAlain Ribaux naît le à Neuchâtel. Il est originaire de Bevaix, dans le même canton[1]. Il grandit à Neuchâtel[2] et y fait toutes ses études[3], jusqu'à obtenir une licence en droit de l'Université de Neuchâtel et un brevet d'avocat. Après un stage dans une étude de Neuchâtel, il travaille d'abord à Zurich puis devient secrétaire au Tribunal fédéral des assurances à Lucerne[4]. Il est président du Tribunal de district de La Chaux-de-Fonds de 1991 à 2007, juge fédéral suppléant de 1995 à 2001[3] et juge au Tribunal cantonal de 2007 à 2008[5]. Il est également enquêteur pour le Tribunal pénal international pour le Rwanda d'août 1995 à février 1996[6],[7]. Il termine ses obligations militaires avec le grade de premier-lieutenant[1]. Il est en couple et vit à Neuchâtel[5], après avoir vécu cinq ans à La Chaux-de-Fonds[2]. Parcours politiqueIl est conseiller communal (exécutif) de la ville de Neuchâtel de [1] à 2013[5], où il est responsables des finances, des ressources humaines et du développement économique. Il préside le Conseil communal pendant la période administrative 2011-2012[8]. Il siège brièvement au Grand Conseil du canton de Neuchâtel, entre et . Il est élu au Conseil national en octobre 2011, prenant la place de la sortante Sylvie Perrinjaquet[9]. Il y siège à la Commission des institutions politiques (CIP)[1]. Le , il est élu au Conseil d'État du canton de Neuchâtel pour un mandat de quatre ans. Il est réélu le et le 9 mai 2021. Il est à la tête du Département de la justice, de la sécurité et de la culture[10], renommé en 2021 en Département de l'économie, de la sécurité et de la culture. Il poursuit et achève à ce titre la rénovation des établissements pénitentiaires de Bellevue (Gorgier) et La Promenade (La Chaux-de-Fonds) initiée par son prédécesseur Jean Studer[11],[12]. Il annonce en ne pas se présenter pour un quatrième mandat en 2025[13]. Positionnement politiqueIl est qualifié de libéral humaniste par son collègue de parti Fathi Derder, « à droite sur les questions économiques tandis qu'il est davantage centriste pour les aspects de société »[3]. Autres mandatsIl est notamment vice-président de l’Institut neuchâtelois et de la commission de discipline de la Ligue suisse de football[2]. Notes et référencesNotes
Références
Liens externes
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