Alexandre SchoenewerkAlexandre Schoenewerk
Pierre-Alexandre Schoenewerk, né le à Paris et mort le dans le 15e arrondissement de Paris[1], est un sculpteur français. BiographieFils d'un tailleur d'habits, Alexandre Schoenewerk est l'élève de David d'Angers. Il épouse en 1869, Pauline, veuve du graveur Adolphe Pierre Riffaut, qui fut un ami de longue date. Pauline est internée à l'asile de Charenton, comme son premier mari, en 1879, et laisse Schoenewerk désespéré[2]. En 1885, accablé par l'insuccès de sa Salomé, il se jette du troisième étage de son appartement parisien, 43 rue Vavin, et meurt le lendemain[3]. Réception critiqueChantre du réalisme et peu sensible au romantisme de Schoenewerk, Émile Zola écrit à propos la Jeune Tarentine dans son compte-rendu du Salon de 1872 : « À côté, il y a une pâmoison de marbre que le public attendri entoure avec recueillement. C'est La Jeune Tarantine, de M. Schoenewerk. Voilà qui est délicat. L'artiste a couché sur un roc cette amante dont nous parle André Chénier, qui allait à l'amour et qui ne rencontra que la mort ; la vague ne roule que son cadavre sur la rive, où l'attendait le bien-aimé. La hanche haute, la tête renversée, la face déjà amollie et comme effacée par l'eau, le cadavre se dissout d'une façon toute tendre et toute poétique ; il est mûr pour quelque morgue de l'idéal. Les dames en soie grise et les messieurs décorés sont charmés de cette délicatesse dans la putréfaction. » Œuvres dans les collections publiques
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Notes et références
AnnexesSources
Liens externes
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