Il a quatre frères, Aymon († 1367), Jean († 1370), Pierre († 1393), Robert (né vers 1342-† 1394), qui se succèderont à la tête du comté[3].
Règne
Son aîné, Aymon devient comte à la mort de leur père, probablement le [6]. Il meurt cependant dans l'année[7]. Sans postérité, c'est son frère cadet, Amédée qui devient comte en septembre sous le nom « Amédée IV »[8],[9].
En 1367, il confirme, avec le consentement de sa mère Mahaut d'Auvergne, le document le plus ancien connu, les franchises de la ville d'Annecy[3],[10],[11],[9].
Le diplôme du indique que l'empereur Charles IV le déclare comme son vassal immédiat de l'Empire en le qualifiant de comte palatin[12],[8],[9],[13]. Le comté de Genève, considéré comme un principatus, est ainsi déclaré comme fief d'Empire, excluant toutes autres relations féodales[14].
↑L'historien Paul Guichonnet rappelle dans son article consacré au « Genève (de) » que la traduction de comes gebennensis est « comte de Genève ». Certains auteurs ont commis l'erreur de parfois le traduire sous la forme « comte de Genevois »[1], notamment le Régeste genevois (1866).
↑Jean-Daniel Blavignac, « Armorial Genevois. Livre cinquième. Armoiries des comtes de Genevois et de Savoie », Mémoires et Documents, Genève, vol. VII, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , p. 17-170 (lire en ligne), p. 98 (Note n°5).
↑Daniel Martin (sous la dir.), L'identité de l'Auvergne : mythe ou réalité historique : essai sur une histoire de l'Auvergne des origines à nos jours, Éditions Créer, , 717 p. (ISBN978-2-909797-70-0, lire en ligne), p. 251.
↑ ab et cLéon Kern, Études d'histoire ecclésiastique et de diplomatique, Payot, Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande, Lausanne, 1973, 221 pages, p. 8.
↑Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Cabèdita, , 193 p. (ISBN978-2-88295-117-5), p. 16.
↑Katharina Koller-Weiss, « Comment devient-on prince d'Empire? L'exemple peu étudie de Louis de Chalon-Arlay », p. 311-329in J.-D. Morerod, D. Tappy, C. Thévenaz-Modestin et F. Vannotti, La Suisse occidentale et l’Empire. Actes du colloque des 25-27 avril 2002, Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande, 2004.
Matthieu de la Corbière, L'invention et la défense des frontières dans le diocèse de Genève : Étude des principautés et de l'habitat fortifié (XIIe - XIVe siècle), Annecy, Académie salésienne, , 646 p. (ISBN978-2-901102-18-2).
Pierre Duparc, Le comté de Genève, (IXe – XVe siècles), t. XXXIX, Genève, Société d’histoire et d’archéologie de Genève, coll. « Mémoires et documents » (réimpr. 1978) (1re éd. 1955), 621 p.