Bonaventure-Amable Ravoisié, né le à Paris où il est mort le , est un architecte et archéologuefrançais, qui fut le premier à avoir procédé à des relevés de monuments en Afrique.
Biographie
Il est le fils de Claude Bonaventure Ravoisié, rentier, et Marie Geneviève Henriette Henry[1].
Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1838 au titre de cette mission, cette précieuse expérience antérieure lui vaut d'être désigné en 1839 en qualité de membre de la Commission pour l'exploration scientifique de l'Algérie. Ravoisié en préside la section beaux-arts, architecture et sculpture mais, en raison de la proximité de leurs taches, s'oppose rapidement à Adolphe Delamare, responsable de la section archéologie. Il reste en Algérie jusqu'en comme rapporteur de la Commission des bâtiments civils, où il accomplit de nombreuses missions et parcourt d'est en ouest le pays en suivant l'armée. Il visite ainsi les provinces de Constantine, d'Alger et d'Oran, relevant en priorité les monuments menacés par les troupes d'occupation, établissant dessins et plans.
Nabila Oulebsir, « La découverte des monuments de l'Algérie. Les missions d'Amable Ravoisié et d'Edmond Duthoit (1840-1880) », in Revue du monde musulman et de la Méditerranée, année 1994, volume 73, numéro 1, numéro thématique : Figures de l'orientalisme en architecture, p. 57-76.
Nabila Oulebsir, « Rome ou la Méditerranée ? Les relevés d'architecture d'Amable Ravoisié en Algérie, 1840-1842 », in L'Invention scientifique de la Méditerranée, 1998, p. 239-271.
Ève Gran-Aymerich, Les Chercheurs de passé, Éditions du CNRS, 2007, p. 1094.
François Pouillon, Dictionnaire des orientalistes de langue française, 2008, p. 804-805.