Amelia OpieAmelia Opie Amelia Opie par David d'Angers (1836).
Amelia Opie, née Alderson ( - ), est une auteur anglais qui publie de nombreux romans dans la période romantique du début du XIXe siècle, jusque vers 1828. Vie et œuvresAmelia Alderson est la fille de James Alderson, un médecin, et de Amelia Briggs de Norwich, en Angleterre. Elle est cousine avec le fameux juge Edward Alderson (en), avec qui elle correspond toute sa vie durant. Miss Alderson hérite de principes radicaux, et est une ardente admiratrice de John Horne Tooke. Elle est proche de certains « activistes » comme John Philip Kemble, Sarah Siddons, William Godwin et Mary Wollstonecraft. Carrière littéraireAmelia Opie publie régulièrement ; en 1802, elle termine un livre de poésie. D'autres ouvrages suivent : Adeline Mowbray (1804), Simple Tales (1806), Temper (1812), Tales of Real Life (1813), Valentine's Eve (1816), Tales of the Heart (1818), et Madeline (1822). Amelia Opie écrit The dangers of Coquetry (Les Dangers de la coquetterie) à l'âge de 18 ans. Son roman, Father and Daughter (1801) (Père et fille) traite de la vertu dévoyée et de la réconciliation familiale. Encouragée par Mary Wollstonecraft, elle écrit Adeline Mowbray (1804), où elle explore les relations entre mère et fille. Adeline Mowbray aborde avec franchise la question morale selon laquelle le désir des femmes, tout autant que celui des hommes, peut outrepasser les souhaits des familles et mettre par suite leur avenir en péril. Amelia Opie partage son temps entre Londres et Norwich. Elle est amie avec d'autres écrivains, tels que Sir Walter Scott, Richard Brinsley Sheridan et Madame de Stael. En 1825, au travers de l'influence de Joseph John Gurney, elle rejoint la Société religieuse des Amis (quakers) (Society of Friends), mouvement fondé au XVIIe siècle. Après un livre intitulé Detraction Displayed (Le Dénigrement mis au jour) et des contributions à des journaux, elle cesse d'écrire. Le reste de sa vie se passe à voyager et à œuvrer pour des associations caritatives. Jusqu'au soir de sa vie, Amelia Opie reste en relation avec des écrivains, et reçoit par exemple George Borrow comme invité. Après une visite à Cromer, une station touristique au bord de la mer sur la côte au nord du Norfolk, elle prend froid et garde la chambre. Un an plus tard, le , elle meurt à Norwich. On rapporte que, jusqu'à la fin, elle a conservé sa vivacité d'esprit. Elle repose au cimetière quaker de Gildencroft, à Norwich. Une biographie d'elle, A Life (Une vie), de Miss C. L. Brightwell, a été publiée en 1854. Principales œuvresRomans et histoires
Biographies
Poésie
Traductions en français
Divers
Références
Articles connexesLiens externes
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