De Angers vous pouvez prendre la ligne 45 (voir horaires et lieux sur Irigo). De Trélazé la gare il y a la ligne 46. Il y a également des transports scolaires (à voir sur Irigo).[réf. nécessaire]
Toponymie
Attestée sous les formes Andard au XIe siècle, Andardum en 1125, Andart en 1138[3].
Ce nom pourrait avoir comme origine celui d'homme germanique Anthard ou Anhart, et pourrait aussi avoir un lien avec Andarta la déesse guerrière de la victoire chez les gaulois[3].
Jusqu'en 2014, Andard fait partie du canton d'Angers-Trélazé et de l'arrondissement d'Angers[9]. Ce canton compte alors quatre communes et une fraction d'Angers. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton d'Angers-7, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[10].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 2 511 habitants, en évolution de +1,74 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,5 %) est en effet supérieur au taux national (22,1 %) et au taux départemental (21,4 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
48,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,2 %, 15 à 29 ans = 14,8 %, 30 à 44 ans = 19,4 %, 45 à 59 ans = 22,7 %, plus de 60 ans = 21 %) ;
51,4 % de femmes (0 à 14 ans = 19,7 %, 15 à 29 ans = 12 %, 30 à 44 ans = 20,6 %, 45 à 59 ans = 22,3 %, plus de 60 ans = 25,4 %).
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[16]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ans ou +
1,1
6,3
75 à 89 ans
9,5
12,1
60 à 74 ans
13,1
20,0
45 à 59 ans
19,4
20,3
30 à 44 ans
19,3
20,2
15 à 29 ans
18,9
20,7
0 à 14 ans
18,7
Vie locale
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Économie
Sur 162 établissements présents sur la commune à fin 2010, 19 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 14 % du secteur de la construction, 48 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[17].
À la suite de recherches archéologiques, un fanum a été trouvé derrière le foyer logement. Des objets datant de l'Antiquité sont aussi visibles à l'entrée du foyer logement.
Abel Pineau (1895-1973), artiste peintre, auteur des fresques murales (Chemin de croix) de l'église Saint-Symphorien et dont une artère de la commune porte aujourd'hui le nom.
Voir aussi
Bibliographie
Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF33141105, lire en ligne), p. 20-22.
Le Patrimoine des Communes de Maine-et-Loire. Flohic Editions, Volume 1, Paris 2001, (ISBN2-84234-117-1), p. 77–79.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑ a et bPierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN978-2-84478-338-7, BNF39295447), p. 16.