André Berry est un écrivain et poète français né à Bordeaux le et mort à Paris 16e le [1].
Biographie
Fils d'un cadre de la Compagnie Transatlantique, il est issu d'une famille bordelaise du quartier des Chartrons par sa mère. Il fait ses études au lycée Rollin puis Condorcet. Licencié et diplômé d'études supérieures en anglais, il devient professeur et enseigne aux collèges de Calais (1922), d'Arras (1923), puis aux lycées Charlemagne (1926), Voltaire et Saint-Louis (1928-67) à Paris. En 1949, il soutient une thèse de doctorat ès lettres sur Pey de Garros (gascon)[2].
Tout au long de sa vie, ce grand voyageur va publier une œuvre originale comprenant poésies, romans, traductions, etc. En 1982, à l'occasion de ses quatre-vingts ans, la ville de Bordeaux organise aux Archives municipales une importante exposition[3]. Jacques Chaban-Delmas rend hommage à "Berry le Bordelais, Berry l'Aquitain, Berry le citoyen de l'univers" dans l'introduction[4]. Il est candidat à l'Académie française le 25 janvier 1962 au fauteuil d’Émile Henriot (auquel Jean Guéhenno fut élu) et le 30 avril 1934 au fauteuil de Jean Cocteau (il obtint 6 voix contre 18 à Jacques Rueff).
Il écrit à propos de Quinsac, où il a passé son enfance : « Votre modeste cité, faisant de moi son citoyen d'honneur m'a fait un honneur et un plaisir très grands (...) tant il est vrai que le sol qu'ont foulé nos premiers pas reste pour chacun de nous un sol sacré, magique, dont les fleurs, dont les fruits ont plus de prix à nos yeux que toutes les autres fleurs, que tous les autres fruits. »[5]. Il est enterré à Quinsac où la commune lui a érigé un buste en hommage.
Sous le pseudonyme de Alban Darbaud, il écrit des textes et nouvelles érotiques, dont Le Vagabond libertin, en 1957, publiés par les Éditions du Scorpion[5].
Ouvrages
Lais de Gascogne et d'artois, Jouve, 1925
Chantefable de Murielle et d'Alain, Firmin-Didot, 1930