André ChassefièreAndré Chassefière
André Chassefière, né le à Vendargues[1] et fusillé le au Mont-Valérien à Suresnes, était un membre du Parti communiste français. BiographieJeunesse et adhésion politiqueIssu d'une famille de cultivateurs et lui-même agriculteur, il entre en 1928 dans la marine française. Gravement malade, il termine cependant son service militaire d'un an[2], puis milite à la confédération générale du travail (CGT) et s'engage au Parti communiste en 1937[3]. Entre et , il a, avec Paul Balmigère et Vincent Siciliano[4], la responsabilité dans l'Hérault de faire passer les volontaires des Brigades internationales ainsi que des armes en direction de l'Espagne républicaine[3]. Dans la résistanceNon mobilisé en 1939, il part pour Paris avant de revenir en juin 1940 dans sa région avec pour mission de mettre à l'abri une partie de la trésorerie du PCF. Trois mois plus tard, il retourne en zone occupée et s'installe dans les Deux-Sèvres où il s'occupe de faire franchir la ligne de démarcation à des militants[3]. Il retourne ensuite à Paris où il prend un pseudonyme et se fait passer pour un pâtissier tout en poursuivant ses activités dans la Résistance[3]. Arrestation et exécutionIl est arrêté le [5] avant d'être fusillé en tant qu'otage[6] comme quarante-cinq autres communistes ou juifs, le de la même année à neuf heures cinquante[7], après avoir été incarcéré au fort de Romainville[5]. Le même jour que lui sont fusillés Gaston Bussière, mort à 9h40 et Marcel Lamant, mort à 10h20[7]. DistinctionLa Mention « mort pour la France » est attribuée à André Chassefière par le Secrétariat général aux Anciens Combattants en date du [5]. HommagesDans l'Hérault, une avenue à Marseillan et une rue à Agde portent son nom. Références
Voir aussiBibliographie
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