André FernetAndré Fernet André Fernet dans Comoedia illustré du 16 juin 1913.
André Charles Fernet, né le [1] à Pierrefonds, mort pour la France près de Château-Bréhain[2] le , au cours d'un combat aérien, est un écrivain et lieutenant aviateur français, pilote à l'escadrille C.42. BiographieIl est le fils de Charles Alexis Fernet médecin et professeur agrégé à la Faculté de médecine de Paris, et d’Amélie Eugénie Desmarest et le frère cadet de Jean Fernet (1881-1953) qui deviendra vice-amiral et conseiller du maréchal Pétain pendant le régime de Vichy. Licencié en droit en 1907 et ès lettres[3], André Fernet est auditeur de 1re classe au Conseil d'État. Il devient auteur dramatique et romancier sous le pseudonyme d'André Fergan[4]. Il est lauréat de l'Académie française (Prix Montyon 1911 et Prix Maillé-Latour-Landry 1916). Il est un correspondant de Roger Martin du Gard, qui lui donne parfois des conseils littéraires[5]. Dans certains de ses écrits, il utilise les théories de Georges Sorel[6]. Il contribue à la revue traditionaliste L'Indépendance[7]. André Fernet avait adhéré à l'Action française[8],[9]. Pendant la Première Guerre mondiale, il est pilote sur Caudron G.3 dans l'escadrille C 42, commandé par le capitaine Henri Lecomte[10]. Il est abattu à proximité immédiate des villages de Bréhain[11] et Château-Bréhain, en Moselle, probablement par le Leutnant Walter Höhndorf, as aux 12 victoires, du KEK (Kampfeinsitzerkommando), stationné alors à Vaux[12]. Il est inhumé à Viviers (Moselle). Distinctions
Œuvres
Références
Bibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Liens externes
|