Andrée PeelAndrée Peel
Andrée Peel, née Andrée Marthe Virot, ( - ), connue comme « l'Agent rose » durant l'occupation allemande, est une héroïne de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale[1]. BiographieNée Andrée Marthe Virot à Saint-Brieuc, ses parents sont Francis Virot et Martha Virot. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, elle dirige un salon de coiffure à Brest[2]. Durant la guerreAprès l'invasion allemande, elle s'engage dans la Résistance en participant à la distribution de journaux clandestins. Elle devient ensuite agente P2 du réseau Jade-Fitzroy son nom de code était « agent rose »[3]. Avec son équipe, elle utilise des torches pour guider les avions alliés vers des terrains d'aviation improvisés, et aide les aviateurs, qui ont atterri en France, à embarquer dans des sous-marins ou des bateaux pour fuir la France occupée. Elle sauve ainsi la vie de 102 jeunes soldats et aviateurs et en aide plus de 20 000. Elle est arrêtée à Paris en 1944, et déportée au camp de concentration de Ravensbrück par le convoi I.227 parti de Paris le [4], avant d'être transférée à Buchenwald. Elle allait être fusillée lorsque l'armée américaine entre dans le camp pour en libérer les prisonniers[5]. Elle reçoit plus tard une lettre de remerciements de Winston Churchill[6]. Après la guerreAprès la guerre, elle rencontre son futur mari, un universitaire anglais nommé John Peel à Paris, et ils s'installent à Long Ashton, près de Bristol. Promue officier de la Légion d'honneur, elle reçoit ses insignes des mains de son frère, le général Maurice Virot[7], en 2004. Le , alors qu'elle fête ses 100 ans, elle reçoit une lettre de la reine d'Angleterre. Elle décède dans une maison de retraite de Bristol à l'âge de 105 ans le [8]. AutobiographieElle a publié une autobiographie intitulée Miracles Do Happen[9], publié en 1999 et traduite en français sous le titre Les miracles existent ! et adaptée au cinéma par William Ennals. OdonymieUne rue porte son nom à Brest[10]. DistinctionsElle est reconnue « Déporté résistant »[3],[11].
Notes et références
Liens externes et sources
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