Fils d'un avocat, Lanot suit des études de droit et devient accusateur public.
Grand partisan des idées révolutionnaires, il est un des cofondateurs de la Société des Amis de la Constitution de Tulle. En 1790, il est nommé président du directoire du département de la Corrèze.
En septembre 1792, Antoine-Joseph Lanot, alors accusateur public de Tulle, est élu député du département de la Corrèze, le sixième sur sept, à la Convention nationale[2].
Il siège sur les bancs de la Montagne. Lors du procès de Louis XVI, il vote « la mort, dans les délais de la loi » et rejette l'appel au peuple et le sursis à l’exécution[3]. En avril 1793, il vote contre la mise en accusation de Jean-Paul Marat[4]. En mai, il vote contre le rétablissement de la Commission des Douze[5].
En août 1793, Lanot est envoyé en mission dans les départements de la Corrèze et de la Haute-Vienne[6]. En brumaire an II (novembre 1793), il est invité par le Comité de Salut public à épurer les autorités constituées[7]. Remplacé par son collègue Pierre Roux-Fazillac, il est rappelé à Paris en ventôse an II (mars 1794)[8].
Lanot retourne ensuite dans son pays natal, où il reste très populaire dans les milieux jacobins. Il parvient même à se faire élire président de l'administration municipale, mais le Directoire le destitue le .
↑Françoise Brunel, « Les derniers Montagnards et l'unité révolutionnaire », Annales historiques de la Révolution française, vol. 229, no 1, , p. 385–404 (DOI10.3406/ahrf.1977.1009, lire en ligne, consulté le )