Antoine Rougé
Le baron Antoine Rougé, né le à Cap-Français (Saint-Domingue)[1], mort le à Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne), est un général de brigade de la Révolution française BiographieVolontaire en 1777, dans un bataillon qui est formé de divers détachements du régiment de Foix et autres en Amérique, et à qui l'on donne le nom de 3e bataillon de Hainaut, il est licencié en 1782[2]. Il reprend du service le , comme lieutenant-colonel en second au 7e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne. En 1793-1794, il sert à l'armée des Pyrénées orientales, comme commandant en chef des chasseurs de la division du centre, et il est nommé chef de brigade le . Le , il est promu général de brigade provisoire par les représentants en mission Pierre Delbrel et Jean Vidal. Affecté à la division Beaufol le , puis dans la division Hacquin le , il est confirmé dans son grade le . Le suivant, il combat sur la Fluvià, puis il prend le commandement du département des Pyrénées orientales, et il démissionne le . Il se rapproche des Royalistes. Il est candidat aux élections législatives de 1799, mais il est battu par les Jacobins. Le , il prend, avec le comte Jules de Paulo, la tête des insurgés royalistes de la région toulousaine. Mais les deux hommes ne parviennent pas à s'emparer de Toulouse le , ils s'entendent mal et sont complètement battus à la bataille de Montréjeau le . Passé en Espagne, puis au Portugal et en Angleterre, Antoine Rougé rentre en France fin . Assigné à résidence à Toulouse, sous la surveillance de la police jusqu'en 1814. Louis XVIII lui accorde la croix de Saint-Louis le , et le nomme provisoirement le , commandant du département de Tarn-et-Garonne. Le , il est remis en activité avec son grade pour être employé comme lieutenant de roi de 2e classe, et le il est employé en cette qualité à Marseille. Le , il est mis en non activité au traitement d'expectative de demi-solde, et il est admis au traitement de disponibilité le . Il est promu officier de l'ordre national de la Légion d'honneur le , et il est mis au traitement de réforme le [2]. Il meurt à Saint-Orens-de-Gameville, près de Toulouse le . Voir aussiBibliographie
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