Antonio MontalbánAntonio Montalbán Gámez
Antonio Montalbán Gámez, né à Alcolea (province de Cordoue, Espagne) en 1946 est un syndicaliste et homme politique, secrétaire général de Commissions ouvrières du Pays valencien, militant communiste et opposant au franquisme[1]. BibliographieIl naît dans une famille modeste à Alcolea, petit village de la province de Cordoue[1]. Ses parents, journaliers, sont victimes de la répression de la dictature franquiste — son père sera emprisonné — et tentent de s'en libérer en s'installant à Valence[1]. Il travaille d'abord dans la construction avec ses parents puis se forme en menuiserie[1]. À la fin du franquisme, il est militant des Commissions ouvrières et du Parti communiste espagnol et subit à son tour la répression, en étant détenu à 4 reprises par les forces de l'ordre et est dans ce cadre victime de tortures à deux reprises, en 1975 et 1976[1]. En 1973, il participe à la Taula Democràtica de València[1]. Il est tête de liste[réf. nécessaire] et élu conseiller municipal de Valence en 1999 pour Izquierda Unida[1] (IU ; coalition d'extrême gauche). En 2008, il est tête de liste d'EUPV (section régionale d'IU) aux élections générales pour la circonscription de Valence — sa désignation initiale fait l'objet d'un recours, au milieu d'une profonde crise au sein d'EUPV, mais il est finalement confirmé —[2],[3],[4]. La liste reçoit 46 437 votes (3,13 %), loin derrière ses résultats obtenus quatre ans auparavant (78 515 votes, 5,40 %), et ne parvient pas à maintenir son unique siège au Congrès des députés.[réf. nécessaire] Notes et références
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