Indes britanniques : révolte des Mapillais (Moplahs), population musulmane du sud, contre le pouvoir colonial. La répression provoque plus de 2 000 morts parmi les rebelles[réf. nécessaire].
20 août : la Russie soviétique accepte l’aide alimentaire proposée par les États-Unis.
22 août : après l’effondrement de l’Empire ottoman, Abdelaziz Ibn Sa'ud érige son émirat du Nedjd au rang de sultanat. Il laisse l’Ikhwan lancer ses raids vers le Sud de l’Irak et la Transjordanie. Arrivées près d’Amman, les forces saoudiennes sont détruites par l’armée britannique. Londres menace de couper ses subventions à Sa’ud et impose un compromis. Afin de calmer les volontés expansionnistes saoudiennes, elle octroie au Sultan des territoires koweïtiens censés contenir du pétrole.
Fayçal s’appuie sur les grands notables urbains sunnites et sur les anciens officiers irakiens de la révolte arabe, comme Nuri Sa'id et Jafar al-Askari. Ces derniers ont l’ambition de créer un État fort, sur le modèle du régime jeune-turc. Les querelles de pouvoir sont très fortes et l’instabilité ministérielle est de mise. Les anciens officiers s’enrichissent et deviennent des notables et des grands propriétaires. Fayçal favorise la formation d’une armée moderne nationale.
25 août - 21 septembre[2] : premier congrès du comité syro-palestinien à Genève sous la direction de l’émir Michel Lutfallah (avec Rashid Rida, l’émir druzeShakib Arslan, etc.). Il met sur pied un bureau permanent à Genève chargé de mener une action d’information auprès de la SDN en faveur de la nation arabe de Syrie. Face au danger sioniste, les Palestiniens refusent de se reconnaître comme Syriens.