Il existe sous deux formes stéréo-isomères : L et D. La forme D est naturellement présente dans les lichens et champignons[4],[5].
Propriétés
Le D-arabitol est non cariogène, possède une saveur sucrée plus faible que le saccharose et a une valeur calorifique faible proche de zéro[6].
Le pouvoir sucrant du D-arabitol, sur une base molaire, est de 0,25 légèrement moins sucré que le xylitol qui est de 0,3[7]. À poids égal avec le saccharose, au saccharose au seuil de reconnaissance, le pouvoir sucrant de l'arabitol est identique à celui du saccharose[8].
Mélangé avec un édulcorant naturel intense (thaumatine) il a le même profil sucré que le saccharose[6].
↑(en) Peter M. Collins, Dictionary of carbohydrates, Boca Raton, CRC Press, , 1282 p. (ISBN978-0-8493-3829-8, BNF40176089), p. 165-166
↑(en) HL CHANG, GR CHAO, CC CHEN & JL MAU, « Non-volatile taste components of Agaricus blazei, Antrodia camphorata and Cordyceps militaris mycelia », Food chemistry, vol. 74, no 2, , p. 203-207 (ISSN0308-8146, résumé)
↑ [PDF] (en) D Glaser, « Specialization and phyletic trends of sweetness reception in animals », Pure Appl. Chem., vol. 74, no 7, , p. 1153–1158 (lire en ligne)
↑(en) RS Shallenberger, Taste Chemistry, Londres, Springer, , 613 p. (ISBN978-0-7514-0150-9, BNF37433861, lire en ligne), « Chapter 4 : Polyhydroxy alcohols, cyclitols and carbonyl compounds », p. 141-152
↑ a et b(en) Z Ahmed, « Production of natural and rare pentoses using microorganisms and their enzymes », EJB Electronic Journal of Biotechnology, vol. 4, no 2, (ISSN0717-3458, DOI10.2225/vol4-issue2-fulltext-7)