Armel PécheulArmel Pécheul
Armel Pécheul, né le à Strasbourg (Bas-Rhin) et mort le 27 janvier 2025, est un homme politique et juriste français. Professeur agrégé de droit public, recteur d’académie et membre du Conseil régional des Pays de la Loire, il est également conseiller municipal de la commune des Sables-d’Olonne. BiographieFormation et carrière professionnelleAprès avoir étudié au lycée David-d’Angers à Angers, puis aux facultés de droit d’Angers et de Rennes, il est diplômé d’études supérieures de sciences politiques et de droit public, docteur en droit ainsi qu’agrégé de droit public. Armel Pécheul est successivement assistant puis maître-assistant à la faculté de droit d’Angers (1976-1983), professeur agrégé à la faculté de droit de Nantes (1984-1986), avocat à la cour d’appel d’Angers (1986-1988), recteur de l’académie de Limoges (1986-1988) — âgé de 35 ans à sa nomination, il est le plus jeune recteur de la République française —, et professeur agrégé à la faculté de droit d’Angers (depuis 1989). Il a également exercé le métier d’avocat au barreau des Sables-d’Olonne. En septembre 2018, Armel Pécheul prend ses fonctions à l'EGC Vendée, où il enseigne le droit communautaire. Carrière politiqueArmel Pécheul participe au nom du Rassemblement pour la République (RPR) aux états-généraux de l’opposition pour la préparation des élections législatives de 1993, après quoi il prend la responsabilité du groupe de travail sur les « valeurs » dans l’état-major de Jacques Chirac pour la présidentielle de 1995.[réf. souhaitée] Investi sur les questions d’éducation, il est délégué national du RPR à l’éducation (1989-1993), puis secrétaire national à l’enseignement supérieur. De 1993 à 1995, il est conseiller auprès de François Fillon, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. En 1995, il conduit une liste dissidente du RPR à l’élection municipale choletaise, recueillant 7,96 % des suffrages au premier tour[1]. Il se rapproche du Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers, dont il est, en 2002, le candidat aux élections législatives dans la sixième circonscription de Maine-et-Loire (Angers-Ouest-Saint-Florent-le-Vieil), face au député sortant UMP et ancien ministre Hervé de Charette[2]. Installé en Vendée, il y est nommé responsable du MPF dans la première circonscription (La Roche-sur-Yon-Nord-Challans). En 2008, il est candidat à l’élection municipale de Saint-Martin-des-Noyers, mais n’est pas élu.[réf. souhaitée] Candidat aux élections municipales de 2014 aux Sables-d’Olonne sur la liste de Didier Gallot (DVD), il est élu conseiller municipal et devient 2e adjoint au maire, vice-président de la communauté de communes des Olonnes (CCO) et vice-président du syndicat mixte du canton des Sables-d’Olonne, devenu syndicat mixte du pays des Olonnes. Au sein de la CCO, il est notamment chargé du projet de fusion des communes des Sables-d’Olonne, de Château-d’Olonne et d’Olonne-sur-Mer, prévu à l’horizon 2017[3]. En , il conduit la liste divers droite « Choisissons la Vendée ! » pour les élections sénatoriales vendéennes de septembre[4],[5], avec laquelle il arrive en troisième position derrière la coalition de l’« union de la droite » (UMP-UDI) et le Parti socialiste, en obtenant 7,94 % des voix[6]. Il est élu en 2020 sur la liste de Yannick Moreau (DVD) dont il devient le 1er adjoint. Il devient à nouveau membre du conseil régional des Pays de la Loire en juin 2021.[réf. souhaitée] Engagements et prises de positionSitué politiquement dans la mouvance souverainiste, il signe en 2005, nommé appel des « 23 », avec entre autres, l'ancien conseiller de François Mitterrand Jean Kahn et l'ancien garde des sceaux Jean Foyer, un appel de juristes prenant position pour le non au référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe[7], constitution dont il critique la forme et le fonds dans la publication La Nouvelle Union européenne : Approches critiques de la Constitution européenne (2005)[8],[9],[7]. En , il fait partie des 170 professeurs de droit à interpeller les sénateurs dans une lettre ouverte contre le projet de loi de Christiane Taubira sur l’union de personnes de même sexe[10],[11]. En , alors que des personnalités de la gauche vendéenne s’indignent de la rencontre entre Philippe de Villiers et le président Vladimir Poutine, qui s’est rendu à Yalta pour défendre un projet de Puy du Fou russe en Crimée, Armel Pécheul défend l’ancien président du conseil général de la Vendée et considère que « la réaction outrée de Mme Bulteau et M. Regnault est pathétique, eux qui n’ont jamais créé le moindre emploi privé, pendant que le Puy du Fou crée 1 500 emplois directs et 4 000 indirects »[12]. Fin 2024, il apporte son soutien à Christelle Morançais, présidente de la Région Pays de la Loire, dans son projet de coupe des aides aux associations culturelles, sportives et de prévention en matière de santé[13]. Famille et vie privéeIl est le fils d’Armel Pecheul, fonctionnaire, et de Solange Croissant, secrétaire. Armel (fils), épouse le Évelyne Bodenez, avec qui il a trois enfants. Il se remarie le à Jodi Michèle Crown[réf. nécessaire]. Détail des mandats et fonctionsMandats politiques
Fonctions
Honneurs et distinctions
Publications
Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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