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Arsène Legrelle naît le à Elbeuf[1].
Après des études au collège de Versailles, puis en philosophie à Rouen, il voyage dans les pays européens, et devient docteur ès lettres de la faculté de Paris en 1864 avec une thèse sur Holberg[2].
Il publie, sur l’Iphigénie en Tauride, de Goethe, une étude couronnée en 1863 par le titre de docteur en philosophie de l'Université d'Iéna.
De retour dans sa région natale, il publie en 1893 Le Régiment de Normandie pendant la succession d'Espagne, étude écrite pour la Société de l'histoire de Normandie, dont il fut président d'honneur.
Il reçoit, à titre posthume, le grand prix Gobert de l'Académie française en 1901 pour son œuvre majeure, La Diplomatie française et la Succession d’Espagne.
Œuvres, publications
1861 : Marcus Ulpius Trajan, 97-117, scènes romaines
1871 : La France et la Prusse devant l'histoire
1883 : Louis XIV et Strasbourg : Essai sur la politique de la France en Alsace
1894 : Assemblées de la noblesse en Normandie en 1658-1659
1894 : La Mission de M. de Rébenac à Madrid et la mort de Marie-Louise, reine d'Espagne (1688-1689)
1894 : D'Esnambuc et ses descendants aux Antilles
1896 : Le Chevalier de Grémonville
1899 : Saint-Amant
Traductions du russe
Voyage en France, 1789-1790 de Nikolaï Karamzine, Hachette, Paris, 1885
Ô temps, de Catherine II de Russie, Chef-d’œuvre du Théâtre russe, Gand, 1888
↑Holberg considéré comme imitateur de Molière [1], Hachette, 1864
Bibliographie
Notice nécrologique sur M. Arsène Legrelle, par M. Henri Frère, Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, 1900.
Notice sur la vie et les ouvrages de M. Arsène Legrelle, Maurice Croiset, Braine-le-Comte, Zech et Fils éditeurs, 1900.