Arvède BarineArvède Barine
Louise-Cécile Bouffé, dite Arvède Barine (ou encore Mme Charles Ernest Vincens)[1], née à Paris[2] le et morte à Paris 17e le [3], est une historienne et critique littéraire française. BiographieElle publie des ouvrages historiques et des biographies littéraires, dont certains font date et sont traduits en anglais, notamment ses études sur la Grande Mademoiselle et sur Alfred de Musset et George Sand. Elle écrit des articles d'histoire et de critique littéraire, contribue à de nombreuses revues, dont la Revue bleue, la Revue des deux Mondes, la Revue politique et littéraire, La Nouvelle Revue, le Journal des débats, Le Figaro et la Revue de Paris. Elle fait partie du premier jury du prix Femina en 1905[4]. Proche pendant longtemps de la pédagogue Marie Souvestre, leur amitié ne résiste pas à l'affaire Dreyfus, Arvède Barine étant du parti des anti-dreyfusards et en opposition totale avec les convictions de Marie. Elle épouse Charles Vincens, directeur au ministère de l'Intérieur, d'une famille de banquiers rochelais, neveu du banquier Théophile Babut, adjoint au maire de La Rochelle, conseiller général de la Charente-Inférieure et président de la Chambre de commerce de La Rochelle. Hommages et distinctionsElle est chevalière de la Légion d'honneur (décret du )[5] et lauréate du prix Botta en 1888, du prix d'éloquence en 1890, du prix Vitet en 1894 et du prix Estrade-Delcros en 1901 de l'Académie française[6]. Une rue Arvède-Barine à La Rochelle en Charente-Maritime, d'où son mari est originaire lui rend hommage[7], ainsi qu'à Louveciennes dans les Yvelines. Publications
Références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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