Les ateliers monétaires français ont émis durant plusieurs siècles les différentes monnaies françaises. La traçabilité de leurs émissions était assurée grâce à une marque gravée sur les pièces, par exemple une lettre.
Jusqu'à la fin du règne de Louis-Philippe, un maximum de 22 ateliers émettaient des francs français.
Sous Napoléon III, les émissions « Têtes nues » étaient fabriquées par sept ateliers.
Leur nombre est descendu à trois en 1861, à deux en 1870 puis un unique atelier, Paris, en 1880.
↑Le monnayage de Carcassonne débute vers 980-1000.
↑La monnaie de Clermont à la Vierge pourrait commencer sous les épiscopats d'Aimerie (1111-1150) ou d'Étienne VI de Mercœur (1151-1169), elle est encore citée en 1315 sous l'épiscopat d'Aubert de Montaigu (1307-1328)
↑Adalard reçut le droit de battre monnaie par une charte du 8 avril 924 du roi Raoul qui sera confirmée par Lothaire le 8 mars 955. Les vicomtes de Polignac vendirent pour 25 000 sous du Puy, les droits monétaires à Adhémar, évêque du Puy (1077-1098). Louis VI confirma le droit monétaire en 1134. En 1171, à l'instigation de Louis VII, Pons vicomte de Polignac reconnaît le droit de Pierre, évêque du Puy. Le monnayage est encore attesté sous le règne de Philippe IV le Bel.
↑À la fin du VIe siècle, Abbon, orfèvre très habile, dirigeait à Limoges l'officine publique de la monnaie fiscale.
↑Marseille : la fabrication des monnaies d'argent commence vers 675, année de l'assassinat de Childéric, et a cessé de fonctionner vers 840 après le règne de Louis le Pieux.
↑Metz : Le denier messin est la principale monnaie circulant dans l'ensemble de la Lorraine aux XIe – XIIIe siècles.
↑Souvigny, qui n'avait en fait aucun droit de monnayage, se le fit confirmer en 1058 par le papeÉtienne IX (1057-1059). Le monnayage commença vers 1080.
↑Vienne est proclamée métropole des Gaules au concile de Vienne en 892 et monnayait encore au XIVe siècle.