Il débute au Salon de Paris en 1835 et y connaît le succès avec ses deux tableaux : Les trois Maries au sépulcre et Une Châtelaine du XVe Siècle[2]. Il participe au Salon de 1835 à 1880. La Séduction de Léda qu'il envoie pour l'Exposition universelle de 1855 est refusé par le jury. Ce refus controversé, commenté dans la presse, lui procure une renommée à l'étranger. Napoléon III achète le tableau et le donne au roi Guillaume Ier de Wurtemberg.
En 1846, Galimard reçoit la commande de la décoration du chœur de l'église Saint-Laurent. Il fournit huit cartons pour les premiers vitraux qui sont réalisés par le peintre-verrier Ernest Lami de Nozan (1801-1877)[3]. Il participe à la conception du décor vitré de plusieurs églises de Paris et de l'Île-de-France.
Galimard a aussi une activité de critique d'art. Il publie ses articles dans des revues comme L'Artiste, La Patrie et Gazette des beaux-arts sous les pseudonymes de Judex, Dicastès[4] ou Richter. Il signe aussi et toujours sous le pseudonyme de Dicastès dans L'Intermédiaire des chercheurs et curieux[5]Sous le pseudonyme de Judex et Dicastès, il a signé des articles, critiques d'art des Salons de peinture (1849, 1850 et 1852)[6]
En 2021 un tableau La vierge en prière est retrouvé à Pithiviers ; après restauration, il devrait être installé dans l'Église Saint-Salomon-et-Saint-Grégoire de la commune[7]
↑Laurence de Finance, « Chronologie de la renaissance du vitrail à Paris au XIXe siècle. L’exemple de l’église Saint-Laurent », dans In Situ, revue des patrimoines (en ligne)
Émile Bellier de La Chavignerie, Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Tome 1, p. 601, Librairie Renouard, Paris, 1882 Gallica