Auguste Vincent (compositeur)Auguste Vincent
Auguste Vincent, né à Paris le [1] et mort à Boulogne-Billancourt le [1],[2], est un compositeur, pianiste et bibliophile français. BiographieLe virtuoseAuguste Vincent étudie le piano avec le compositeur polonais Édouard Wolff[3],[4]. Pianiste « de la grande école de Chopin »[5], il acquiert rapidement une réputation de virtuose. Il excelle également en tant que professeur de piano[3]. Il vit à Paris, où il s'est installé en tant que compositeur et éditeur de musique. Ses premières œuvres sont des transcriptions pour piano de romances à la mode, où il se livre à d'intéressantes variations[5], puis des morceaux originaux pour piano et des pièces de caractère, d'inspiration principalement espagnole et pyrénéenne. Il développe et entretient par ailleurs des liens avec le monde intellectuel et artistique de l'époque. Sa correspondance volumineuse en fait preuve. Avec un soin tout particulier, Auguste Vincent en confectionne des recueils reliés, qu'il enrichit de nombreuses lettres autographes de compositeurs, ainsi que de personnalités diverses[3]. Le collectionneurIl finit par constituer une considérable collection rassemblant livres, manuscrits et partitions musicales, tels que plusieurs pièces à une et à deux violes de Marin Marais[6], la première édition (1773) de la Symphonie en mi mineur pour deux violons, alto et basse de Carl Philipp Emanuel Bach, l'Aria en Fa majeur de Jean-Sébastien Bach (donnée par le chevalier Sigismond Neukomm), la Tarentelle pour le piano-forte de Frédéric Chopin (op. 43, vers 1841), ou encore le Solfège à changements de clefs, pour l'examen des classes au mois de de Luigi Cherubini[7],[3]. En outre, la littérature du XIXe siècle est particulièrement bien représentée dans sa bibliothèque[3]. Après sa mort en 1888, ces collections furent partiellement dispersées. Certains éléments allèrent au musée de Melun (don de sa veuve en 1892)[3], où elles constituèrent le « fonds Auguste Vincent » (XVIIIe et XIXe siècles : partitions, manuscrits autographes, essais)[8]. D'autres (en particulier sa correspondance) enrichirent les collections de la Bibliothèque nationale de France[1]. ŒuvresTranscriptions pour piano
Morceaux originaux
Notes et références
Liens externes
Bibliographie
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