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Avenue du Général-Eisenhower (Toulouse)

Avenue du Général-Eisenhower
Image illustrative de l’article Avenue du Général-Eisenhower (Toulouse)
L'avenue vue depuis le chemin de Lestang, en direction de la route de Seysses.
Situation
Coordonnées 43° 33′ 33″ nord, 1° 23′ 50″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Quartier(s) Oncopole • LafourguetteBellefontaineBasso CamboSaint-Simon
Début no 300 route d'Espagne
Fin Rond-point Firmin-Pons
Morphologie
Route M 120A
Longueur 4 275 m
Largeur entre 25 et 36 m
Odonymie
Nom actuel 1968
Nom occitan Avenguda del General Eisenhower
Histoire et patrimoine
Création 1967-1997
Notice
Archives 315553155217
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Avenue du Général-Eisenhower
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Avenue du Général-Eisenhower

L'avenue du Général-Eisenhower (en occitan : avenguda del General Eisenhower) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès

Description

L'avenue du Général-Eisenhower est une voie publique. Elle traverse le quartier de l'Oncopole, puis forme la limite entre les quartiers de Lafourguette, Bellefontaine et Basso Cambo, au nord et à l'est, et Saint-Simon, au sud et à l'ouest.

Elle correspond à l'ancienne route départementale 120A. Dans les années 2000, la première partie de l'avenue du Général-Eisenhower, servant de liaison entre l'échangeur no 38 (Saint-Simon) de l'autoroute A64 et la route nationale 20 (actuelle route d'Espagne), devient la route nationale 564. Mais, dans les années 2010, la route nationale est déclassée et retourne dans la voirie départementale. Finalement, en 2017, la gestion en est transférée à Toulouse Métropole et elle est devenue la route métropolitaine 120A[1].

La chaussée compte deux voies de circulation automobile dans chaque sens. Il existe également, entre le chemin de Lestang et la rue Paulin-Talabot, de chaque côté de la chaussée, des voies vertes, réservées aux déplacements des piétons et des cyclistes.

Voies rencontrées

L'avenue du Général-Eisenhower rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Route d'Espagne
  2. Rond-point du Docteur-Maurice-Dide
  3. Rond-point Simone-Iff
  4. Rue Anne-Lister (g)
  5. Rue Jean-Perrin (d)
  6. Autoroute A64 La Pyrénéenne - Échangeur no 38
  7. Rond-point Léon-Lajaunie
  8. Boulevard de Thibaud (g)
  9. Route de Seysses
  10. Rue Jean-Jacques-Bernet (g)
  11. Cheminement Guillaume-et-Joseph-Bouton - accès piéton (d)
  12. Chemin de Lestang
  13. Rue Germaine-Poinso-Chapuis (g)
  14. Avenue Paul-Ourliac (d)
  15. Rue Bartolomé-Bennassar (g)
  16. Rue Rózsa-Péter (g)
  17. Chemin de Basso-Cambo (g)
  18. Rue Paulin-Talabot (d)
  19. Rue Paulin-Talabot (d)
  20. Route de Saint-Simon
  21. Rue Rodolfo-Llopis-Ferrandiz (g)
  22. Rond-point Firmin-Pons

Transports

L'avenue du Général-Eisenhower est largement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle est parcourue sur presque toute sa longueur par les lignes de bus 2553. Dans sa première partie, au carrefour de la route d'Espagne se trouvent également les arrêts des lignes du Linéo L5 et du bus 117. Dans sa deuxième partie, à partir de la route de Seysses, elle est également desservie par plusieurs lignes : le Linéo L4 jusqu'au chemin de Lestang, et les bus 495058 jusqu'à l'avenue Paul-Ourliac. Dans sa dernière partie, elle est encore empruntée, jusqu'au chemin de Basso-Cambo, par la ligne de bus 87. Enfin, au carrefour de la route de Saint-Simon se trouve de nouveau les arrêts de la ligne 58.

Il existe également un projet de prolongement du téléphérique Téléo depuis le terminus actuel, Oncopole - Lise Enjalbert, vers la station Basso Cambo, sur la ligne de métro Ligne A du métro de Toulouse. Le tracé suivrait l'avenue du Général-Eisenhower, puis les rues Paulin-Talabot et Michel-Labrousse jusqu'à la place Édouard-Bouillière[2].

Odonymie

Portrait officiel du président Dwight D. Eisenhower, 1959.

L'avenue porte le nom de Dwight D. Eisenhower (1890-1969), général américain, commandant en chef des armées alliées entre 1942 et 1945, puis président des États-Unis, en souvenir de son rôle dans la Libération de la France durant la Seconde Guerre mondiale[3].

Histoire

Moyen Âge et période moderne

Époque contemporaine

Les premiers travaux de l'avenue sont réalisés entre 1967 et 1968[4]. Elle s'inscrit dans le cadre de l'aménagement de la zone à urbaniser en priorité (ZUP) du Mirail et du percement de nouvelles voies rapides permettant de desservir le nouveau quartier. Ainsi, l'axe principal nord-sud, l'avenue du Mirail (actuelles avenues Paul-Ourliac, du Mirail et Louis-Bazerque) est complété au sud par une avenue qui relie la route de Saint-Simon, à l'ouest, à la route de Seysses, à l'est. Progressivement, le quartier perd son caractère rural, à la suite de la réalisation du quartier de Bellefontaine et de la construction d'un certain nombre d'équipements tels que l'usine d'incinération, le collège de Bellefontaine, ainsi que les premières entreprises, comme Motorola en 1967.

En 1973, le boulevard de Thibaud est aménagé afin de desservir la nouvelle d'activité de Thibaud. En 1976, il est relié, au nord de l'avenue Larrieu-Thibaud, par une nouvelle bretelle à l'autoroute A64 et, au-delà, à l'avenue de Larrieu, afin de desservir la zone d'activité du même nom.

Les travaux d'aménagement de l'avenue du Général-Eisenhower se poursuivent au nord-ouest, au-delà de la route de Saint-Simon : elle est ainsi prolongée jusqu'au chemin Gaillardie en 1978, au chemin du Ramelet-Moundi en 1981. Parallèlement, au sud-est, l'avenue du Général-Eisenhower est reliée au boulevard de Thibaud par le percement d'une nouvelle section de voie en 1981. À cette date, l'avenue du Général-Eisenhower est donc une longue voie rapide qui relie le chemin du Ramelet-Moundi à l'avenue de Larrieu.

En 1992, la route d'Espagne est reliée à l'échangeur no 38. Entre 1996 et 1997, d'importants travaux permettent l'aménagement, dans le prolongement de l'avenue du Général-Eisenhower, de la rocade Arc-en-Ciel, qui relie l'avenue à l'autoroute A624. À partir de la route de Saint-Simon, l'avenue du Général-Eisenhower est absorbée par la nouvelle rocade, à laquelle elle est reliée par un vaste rond-point (actuel rond-point Firmin-Pons).

Patrimoine et lieux d'intérêt

Parcs d'activités Eisenhower

Le parc d'activités Eisenhower est un parc technologique, d'une superficie de 198 hectares, qui s'étale le long de l'avenue du Général-Eisenhower[5].

  • no  134 : NXP Semiconductors.
    En 1967, le ministre de l'Économie Michel Debré autorise l'entreprise américaine Motorola a ouvrir une usine de production de semi-conducteurs – il s'agit alors de la première usine Motorola construite hors des États-Unis. Les premiers bâtiments sont construits la même année par l'entreprise américaine Austin Europe, après que les préconisations architecturales de Georges Candilis ont été écartées[6],[7] : elle évoque les bâtiments de l'usine de Fort Lauderdale en Floride[8]. En 1998, l'usine emploie encore 2 500 personnes. Mais entre 1999 et 2004, l'entreprise Motorola se sépare de sa branche Motorola Semiconductor, qui devient ON Semiconductor, puis Freescale Semiconductor. L'entreprise annonce cependant, dès 2009, sa volonté de fermer l'usine de production toulousaine et le site est abandonné en aût 2012. Finalement, en 2015, l'entreprise est rachetée par l'entreprise néerlandaise NXP[9] : en 2017, elle emploie 450 personnes dans la conception des puces électroniques destinées à l'automobile et aux télécommunications[10]. La plus grande partie du site industriel est, après dépollution, cédé à des promoteurs immobiliers[11].

Parcs d'activités du Chapitre

Le parc d'activités du Chapitre est un parc industriel, d'une superficie de 109 hectares, compris entre le chemin des Silos au nord, la route d'Espagne à l'est, les voies ferrées de la ligne de Toulouse à Bayonne à l'ouest, et la limite de la commune de Portet-sur-Garonne au sud[5]. Il regroupe plusieurs entreprises du secteur industriel.

Notes et références

  1. Cyril Brioulet, « À quoi servent ces nouveaux panneaux routiers bleus marqués de la lettre M ? », La Dépêche du Midi, 5 avril 2021.
  2. David Saint-Sernin, « Tisséo étudie (déjà) le tracé du prolongement du téléphérique urbain de Toulouse vers Basso-Cambo », ActuToulouse, 11 mai 2017.
  3. Salies 1989, vol. 1, p. 417-418.
  4. Salies 1989, vol. 1, p. 417.
  5. a et b Parcs d'activités de la Haute-Garonne, sur le site de l'Agence d'urbanisme et d'aménagement Toulouse aire métropolitaine (AUA-T) (consulté le 29 mai 2023).
  6. Salies 1989, vol. 2, p. 195.
  7. Mazataud 1975, p. 148-149.
  8. Mazataud 1975, p. 149.
  9. Gil Bousquet, « Freescale racheté par le Hollandais NXP », La Dépêche du Midi, 3 mars 2015.
  10. Jean-Noël Gros, « NXP, l'électronique de demain conçue à Toulouse », La Dépêche du Midi, 30 mars 2017.
  11. Cyril Doumergue, « Toulouse : dans ce quartier, un "village" pousse à la place d’une usine électronique », La Dépêche du Midi, 12 mai 2021.

Voir aussi

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Bibliographie

Article connexe

Liens externes

Information related to Avenue du Général-Eisenhower (Toulouse)

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