Après son service militaire, Babi Badalov s'installe à Saint-Pétersbourg, où il devient une figure de la scène artistique underground. Dans les années 1990, il fait partie d'un squat d'artistes rue Pouchkine[1].
Il s'exprime principalement à travers la peinture, les objets, les installations et les performances. Il intègre souvent ses poèmes à ses œuvres, et parle de poésie visuelle[1].
Après avoir vécu en Russie, il s'installe au Royaume-Uni, à Cardiff. Sa demande d'asile lui est alors refusée, et il est renvoyé en Azerbaïdjan, où il est menacé en raison de son homosexualité[1]. Il obtient l'asile politique en France en 2011[2].