Bataille de MytonBataille de Myton
Première guerre d'indépendance de l'Écosse Batailles Première guerre d'indépendance écossaise (1296-1328)
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La bataille de Myton opposa le royaume d'Écosse et le royaume d'Angleterre le . Elle est aussi appelée Chapitre de Myton ou la bataille Blanche à cause du nombre de clercs anglais impliqués dans la bataille. Contexte : la chute de BerwickAprès sa victoire à la bataille de Bannockburn en 1314, le roi d'Écosse Robert Ier marque une pause dans la reconquête de l'Écosse pendant que son frère Édouard Bruce mène une campagne en Irlande pour déstabiliser les Anglais. Le roi d'Angleterre Édouard II ne se préoccupe pas des raids écossais car il est en conflit avec son cousin Thomas de Lancastre, chef de l'opposition des barons. En avril 1318, les Écossais s'emparent de Berwick, qui était aux mains des Anglais depuis 1296. Le comte de Pembroke négocie une réconciliation temporaire entre le roi et Lancastre. À l'été 1319, Édouard et son épouse Isabelle de France s'établissent à York. Les Anglais tentent plusieurs assauts sur Berwick mais ils sont systématiquement repoussés par Walter Stuart, le gendre de Robert Ier. Stuart demande l'aide militaire au roi d'Écosse mais Robert, qui ne veut pas se risquer à mener son armée à la défaite en allant au devant de Berwick, décide de conduire une attaque de diversion dans le Yorkshire afin de soulager Stuart. Ils envoient des troupes écossaises composées essentiellement de hobelars. Le « Chapitre de Myton »Les Écossais sont informés que la reine Isabelle est proche du front et désirent probablement la capturer. La reine parvient cependant à être évacuée par la Ouse. L'archevêque d'York William Melton et l'évêque d'Ely John Hotham mobilisent en hâte une armée pour défendre la ville mais elle est essentiellement composée de membres du clergé. En dépit de cet inconvénient, Melton s'avance au devant des schiltrons écossais. L'issue de la bataille est décrite dans le Brut or the Chronicles of England, le principal témoignage contemporain de la bataille :
La Chronique de Lanercost estime que 4,000 Anglais furent tués dans la bataille et qu'environ 1,000 se noyèrent. Le départ d'Édouard IIL'armée anglaise qui se trouve à Berwick se déchire entre ceux, à l'instar d'Édouard, qui veulent poursuivre le siège de la ville et les barons du Nord de l'Angleterre, à l'instar de Lancastre, qui veulent protéger leurs propres terres. Lancastre se retire, ce qui force Édouard à abandonner le siège. Des rumeurs se propagèrent, affirmant que Lancastre était coupable de trahison, car les Écossais n'avaient pas pillé ses terres. Hugues le Despenser, favori du roi, affirma pour sa part que Lancastre avait prévenu les Écossais que la reine Isabelle se trouvait à York. Les Écossais poursuivirent leurs raids dans le Cumberland et le Westmorland, ce qui força Édouard à négocier une trêve avec Robert Ier, qui fut convenue peu avant Noël. Sources
Notes et référencesLiens externes
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