Ben KingsleyBen Kingsley
Ben Kingsley lors du festival du film de Sundance 2012.
Ben Kingsley, nom de scène de Krishna Pandit Bhanji, est un acteur britannique d'ascendance indienne, né le à Snainton (Yorkshire, Royaume-Uni). Il est devenu célèbre pour avoir joué le père de la nation indienne dans le film Gandhi, de Richard Attenborough, rôle pour lequel il a obtenu notamment l'Oscar du meilleur acteur. BiographieJeunesse et formationBen Kingsley est né en Angleterre, d'un père médecin, Rahimtulla Harji Bhanji, d'ascendance gujarati mais né au Kenya (ses grands-parents paternels s'étant préalablement installés à Zanzibar), tandis que sa mère Anna Lyna Mary (née Goodman) était une actrice et mannequin anglaise[1]. Ben suit ses études secondaires à la Manchester Grammar School[2] où il se fait des amis de confession juive, suscitant ainsi la colère de sa grand mère maternelle qui lui dit que « Hitler avait raison, il aurait dû tuer tous les Juifs ». Ce fut la découverte de l'antisémitisme auquel il s'opposera durant sa vie[3],[4]. Il entre au Pendlebury College au sein du complexe universitaire du Salford City College (en) pour suivre des études de médecine comme son père, là il entre dans la troupe de théâtre de l'université et se passionne pour ce nouvel univers[5]. CarrièreEn 1965, il écrit et interprète des chansons pour la pièce télévisée A Smashing Day d'Alan Plater[6], qui en 1965 est adaptée pour la scène et jouée dans un petit théâtre de Stoke-on-Trent ; la version pour théâtre est produite par Brian Epstein, le manager des Beatles, qui la fait représenter à l'Arts Theatre (en) de Londres où elle connaît un échec retentissant[7],[6],[8]. Après une de ces présentations, Kingsley rencontre Ringo Starr et John Lennon qui l'encouragent à voir Dick James (en) pour qu'il l'aide à se lancer dans la musique populaire. Malgré cette opportunité, il décide de poursuivre sa carrière d'acteur et se joint à la Royal Shakespeare Company en 1967[9],[10],[11]. En 1970, il change son nom de Krishna Pandit Bhanji en Ben Kingsley, afin de favoriser des auditions, son nom étant d'après lui imprononçable[12],[13],[1]. En 1972, il est à l'affiche du film Six minutes pour mourir (en) (Fear Is the Key) de Michael Tuchner. En 1982, il se fait connaître du grand public en interprétant Gandhi, dans le film du même nom de Richard Attenborough. Ce rôle lui vaut d'acquérir du jour au lendemain le statut de vedette internationale. Pour son interprétation, il obtient le New York Film Critic Award, le Golden Globe et surtout l'Oscar du meilleur acteur l'année suivante. Cantonnée auparavant à la télévision et aux seconds rôles, sa carrière cinématographique est désormais lancée. Il apparaît par la suite dans de nombreux films écrits par Harold Pinter, dont Trahisons conjugales. En 1987, il apparaît dans Maurice de James Ivory. Il a, en 2009, également joué avec Dennis Hopper et Penélope Cruz dans un film jamais sorti au cinéma : Lovers (Elegy). Acteur de composition, il varie ses personnages, entre autres : gangster notoire dans Bugsy (Barry Levinson, 1991) ; champion d'échecs dans À la recherche de Bobby Fischer (Steven Zaillian, 1993) ; Itzhak Stern, le comptable juif d'Oskar Schindler, dans La Liste de Schindler (Steven Spielberg, 1993) ; ancien tortionnaire dans La Jeune Fille et la Mort (Roman Polanski, 1994) ; Nizam, le frère d'un roi de Perse dans Prince of Persia : Les Sables du Temps (Mike Newell, 2010) ; Dr John Cawley dans Shutter Island (Martin Scorsese, 2010) puis Georges Méliès, le célèbre cinéaste, dans le film Hugo Cabret (aussi de Martin Scorsese, 2011) ; le protagoniste Mandarin dans le blockbuster de super-héros Iron Man 3 (Shane Black, 2013) ; Noun, un intellectuel hébreu dans Exodus: Gods and Kings (Ridley Scott, 2014) ; Merenkhare, ancien pharaon dans La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons (Shawn Levy, 2014) ou encore Rudolf « Papa Rudy » Omankowsky, un homme ordinaire dans The Walk : Rêver plus haut (Robert Zemeckis, 2015). Par ailleurs, il a aussi prêté sa voix pour la version originale du jeu vidéo Fable III où il interprète la voix de Savin (Sabine dans la version originale). AutresIl a été fait Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique en 2000 et a été anobli par la reine Élisabeth II en 2001[14]. En 2003, il fait partie du jury du 29e Festival du cinéma américain de Deauville, présidé par le réalisateur Roman Polanski et avec notamment à ses côtés, comme membre du jury, l'actrice Claudia Cardinale. FilmographieCinémaLongs métragesAnnées 1970-1980
Années 1990
Années 2000
Années 2010
Années 2020
Courts métrages
Films d'animation
TélévisionTéléfilms
Séries télévisées
Documentaires
Jeu vidéoDiscographie
DistinctionsRécompenses
Nominations
Voix francophonesEn version française, Ben Kingsley est d'abord doublé par plusieurs comédiens. Ainsi, il est doublé par Med Hondo[n 1] dans Gandhi, Jérôme Keen dans Camille[18], Pierre Arditi dans Harem[n 1] ,Philippe Dumat dans Élémentaire, mon cher... Lock Holmes[n 1], Pascal Renwick dans Slipstream : Le Souffle du futur, Olivier Hémon dans Le Cinquième Singe (en)[18], Georges Berthomieu dans Bugsy[n 1], Marcel Guido dans Président d'un jour[n 1] et Philippe Laudenbach dans La Jeune Fille et la Mort[n 1]. Entre 1995 et 2001, Jean Négroni[n 1] devient sa première voix régulière, le doublant dans Maurice, Les Experts, À la recherche de Bobby Fischer, La Liste de Schindler[19], La Mutante, Contrat sur un terroriste, De quelle planète viens-tu ? et A.I. Intelligence artificielle[20]. Dans les années 2000, deux comédiens alternent principalement le doublage de Ben Kingsley entre 2003 et 2011. Il est doublé par Jean Lescot[n 1],[n 2] dans Maison de sable et de brume[21], Slevin, Les Soprano, You Kill Me et Hugo Cabret[22] et par Gérard Rinaldi[18] dans Thunderbirds, La Dernière Légion, War, Inc., Love Gourou et Shutter Island. En parallèle, se succèdent entre 2000 et 2005 Michel Favory dans L'Enfer du devoir[23], Jean-Jacques Moreau dans Sexy Beast[18], Jean-Luc Kayser dans Un coup de tonnerre[24], Michel Robin dans Oliver Twist[25] et Jean Barney dans BloodRayne[18]. Med Hondo le retrouve en 2004 dans Suspect Zero et Vincent Violette[18] le double deux fois en 2008 dans Guerre de l'ombre et Lovers. En 2010, Féodor Atkine[18] le double dans le film Prince of Persia : Les Sables du Temps puis est choisi pour le doubler à nouveau dans Iron Man 3. Il devient à partir de ce film sa voix française régulière dans la quasi-intégralité de ses apparitions. Ainsi, il est notamment sa voix dans l'univers cinématographique Marvel, Exodus: Gods and Kings, La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons, Life, Knight of Cups, War Machine, Le Lieutenant Ottoman, Operation Finale ou encore Opération Brothers. Il est remplacé à deux reprises par Jean-Yves Chatelais[26],[n 1] dans La Stratégie Ender et Hysteria, ainsi qu'à titre exceptionnel par Omar Yami dans The Dictator[18], Robert Guilmard dans L'Oracle[n 1], Bernard Lanneau dans Cœur de dragon 3 : La Malédiction du sorcier[18], Jacques Lavallée dans Toutânkhamon : Le Pharaon maudit[n 3],[n 2], Antoine Tomé dans Intrigo : Mort d'un auteur[18] et Christophe Seugnet dans Ma vie avec Dalí[n 1]. En version québécoise, Vincent Davy et Jacques Lavallée sont les voix régulières de l'acteur en alternance[27]. Vincent Davy le double dans Bonne chance Slevin, Le Gourou de l'amour, Thérapie pour mon psy, Le Dénonciateur, Hugo, Iron Man 3, La Stratégie Ender et L'Exode : Dieux et Rois tandis que Jacques Lavallée est sa voix dans Assassins Inc., Prince of Persia : Les Sables du Temps, Une nuit au musée : Le secret du Tombeau, La Marche, Toutankhamon : L'Enfant roi, Security et Trahison d'État. Il est également doublé à trois reprises par Yvon Thiboutot[28] dans La Jeune Fille et la Mort, Le Mandat et Les Règles d'engagement ainsi qu'à titre exceptionnel par Léo Ilial dans Bugsy, le gangster sans scrupule[28], Alain Clavier dans Dave[28], Daniel Roussel dans Espèces[28], Hubert Gagnon dans Les sentinelles de l'air[28] et Manuel Tadros dans Collision[28]. Notes et référencesNotesRéférences
Liens externes
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