Le quartier de Bissy, d'une superficie de 554 hectares, soit 5,54 km2[2], est situé dans la partie nord-ouest de la commune de Chambéry, à trois kilomètres du centre.
Toponymie
Bissy est dérivé du nom médiéval Bissiacum, qui signifiait « Domaine du nommé Bittius »[2].
Histoire
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Les premières traces connues de Bissy remontent au XIVe siècle, avec le Prieuré de Saint-Valentin.
En 1811, le colonel Nicolas de Maistre, (frère de Joseph et Xavier de Maistre), achète en 1811 au Grand Séminaire de Chambéry, la maison forte du Mollard, sur une butte située à 400 mètres de l'église de Bissy. Cette maison forte, édifiée au XIVe siècle, appartenait à Jean du Mollard et elle surveillait la route du Bourget[3]. Elle est désormais connue sous le nom de Château de Maistre. Alphonse de Lamartine y a résidé lors des Cent-Jours et en a fait la description dans ses Mémoires[4].
L'une des familles les plus connues de Bissy est l'ancienne famille de Regnauld de Lannoy de Bissy, toujours subsistante, qui reste propriétaire du château de Bissy-Beauregard[5]. Elle est notamment illustrée par le colonel Richard de Regnauld de Lannoy de Bissy.
Le , la commune de Bissy est rattachée à celle de Chambéry sous le régime de la fusion simple[6].
Démographie
Les données démographiques les plus anciennes connues sur la paroisse de Bissy remontent au Moyen Âge et sont parfois exprimées en feux fiscaux[Note 1].
La commune dispose d’un collège sur son territoire, le collège de Bissy[12].
Enseignement supérieur
Aucun lycée n'est placé sur le territoire de la commune, mais il y a deux lycées dits de secteur situés en centre-ville de Chambéry, les lycées Vaugelas et Monge.
Sports
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Extrait de la Trente-et-unième Méditation de Lamartine, en séjour à Bissy
« En revenant de la Suisse après les Cent-jours, je m'arrêtai dans la vallée de Chambéry, chez l'oncle d'un de mes plus chers amis (Xavier de Vignet): le colonel Nicolas de Maistre...il était le frère cadet du fameux écrivain (Joseph de Maistre), qui a laissé un si grand nom dans la philosophie et dans les Lettres. Je passai quelques jours heureux à Bissy, enseveli sous l'ombre des noyers et des sapins du Mont-du-chat. Je voyais de ma fenêtre la nappe bleue de ce beau lac où je devais aimer et chanter plus tard...L'esprit éminent et original, la bonté, la sérénité de toute cette maison de Maistre, me captivait...Je quittai avec peine cette oasis de paix, d'amitié, de poésie, pour revenir à Beauvais reprendre l'uniforme, le sabre, le cheval, le tumulte de la garnison »
— Les Grands Écrivains de la France - Lamartine : Méditations Poétiques. Vol.II-Paris. Hachette. 1870
Laurent Dacquin, Daniel Légat et Jean-Luc Million, Bissy autrefois, Bissy, Fayolle Savoie, , 93 p. (ISBN2-9519279-0-8)
Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN978-2-7171-0229-1), p. 126-128. ([PDF] lire en ligne)
↑Le feu fiscal est utilisé au Moyen Âge et désigne le nombre de foyers fiscaux. Pour estimer le nombre d'habitants, il faut appliquer un coefficient multiplicateur d'environ 5.