CVE (Changeons notre Vision de l'Energie)
CVE (anciennement Cap Vert Énergie) est une holding française détenant une participation majoritaire dans des entreprises de production d'énergie renouvelable décentralisée : initialement des centrales solaires photovoltaïques et plus récemment des méthaniseurs et de l'hydroélectricité. HistoriqueL'entreprise est fondée en 2009 par Pierre de Froidefond, Christophe Caille et Hervé Lucas à Marseille[2]. Initialement spécialisée dans le solaire, elle rachète en 2011 des projets de méthanisation et crée la filiale Cap Vert Bioénergie à partir des projets d'Enerfa, un des pionniers du secteur[3]. En 2017, elle refinance 100 millions d'euros de dette bancaire auprès d'un groupe de banques françaises[2]. La même année, elle ouvre une filiale aux États-Unis, un an près celle du Chili[4]. En 2019, CVE fait partie de la première promotion de l'Accélérateur Transition Énergétique lancé par l'Ademe et Bpifrance[5]. En 2022, l'entreprise se diversifie en acquérant Ecovalim, spécialiste de la collecte des biodéchets[6]. ActivitésCVE construit et exploite des centrales électriques à partir de différentes ressources renouvelables, notamment le solaire, mais elle se développe aussi dans le biogaz[3] et la petite hydroélectricité[7]. Elle propose aussi des solutions hybrides solaire-diesel permettant à des sites industriels ou commerciaux de réduire leur facture énergétique[8],[4]. Elle vend directement son énergie aux consommateurs professionnels et collectivités[9]. Elle a passé un partenariat avec le suisse Axpo pour étoffer son offre d'électricité verte[10]. En 2018, le groupe CVE indique disposer de 100 MW de capacité, dont 80 en France et 20 à l'étranger[2]. La filiale CVE Chile, basée au Chili, déclare une capacité installée de 10,5 MW en 2018 et rachète alors 44 MW de projets à Solarpack[11]. Le groupe est aussi actif aux États-Unis et en Afrique[12]. Il réalise un chiffre d'affaires de 15,8 millions d'euros avec 110 salariés[10]. FinancementL'entreprise est soutenue par le fonds d'investissement Green Energy Fund II[13]. Notes et références
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