Un nouveau découpage territorial du Haut-Rhin entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015. Il est défini par le décret du 21février 2014[1], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans le Haut-Rhin, le nombre de cantons passe ainsi de 31 à 17.
Professeure des écoles, directrice de groupe scolaire Adjointe au maire de Brunstatt-Didenheim
Lors des élections départementales de 2015, le binôme composé de Daniel Adrian et Bernadette Groff (Union de la Droite[5]) est élu au premier tour avec 53,35 % des suffrages exprimés, devant le binôme composé de Mildred Frey et Thierry Kern (FN) (34,09 %). Le taux de participation est de 50,05 % (15 336 votants sur 30 643 inscrits)[5] contre 47,8 % au niveau départemental[6] et 50,17 % au niveau national[7].
Composition
Lors de sa création, le canton de Brunstatt comprenait vingt-huit communes[1].
À la suite de la création de la commune nouvelle de Brunstatt-Didenheim au par regroupement entre Brunstatt et Didenheim, le canton comporte désormais 27 communes.
Liste des 27 communes du canton de Brunstatt-Didenheim au
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[8].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[4].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.