Un nouveau découpage territorial de l'Hérault (département) entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015. Il est défini par le décret du 26février 2014[5], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[6]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[7]. Dans l'Hérault, le nombre de cantons passe ainsi de 49 à 25.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Kévin Benezeth et Josette Gazu (FN, (21,94 %) et Abdi El Kandoussi et Chantal Lévy-Rameau (DVG, (17,96 %). Le taux de participation est de (43,01 % (11 102 votants sur 25 812 inscrits)[15] contre (51,87 % au niveau départemental[16] et (50,17 % au niveau national[17].
Au second tour, Abdi El Kandoussi et Chantal Lévy-Rameau (DVG) sont élus avec (70,22 % des suffrages exprimés et un taux de participation de (44,67 % (7 389 voix pour 11 529 votants et 25 812 inscrits)[18].
Abdi El Kandoussi et Chantal Lévy-Rameau sont membres du groupe LREM.
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[19]. Dans le canton de Montpellier-1, ce taux de participation est de 23,23 % (6 316 votants sur 27 184 inscrits)[20] contre 33,27 % au niveau départemental[21]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Manar Bouida et Rachid El Moudden (Union à gauche avec des écologistes, 30,03 %) et Jocelyne Lacaze et Charles Mench (RN, 22,24 %)[20].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[22], 34,7 % dans le département[21] et 23,11 % dans le canton de Montpellier-1[20]. Manar Bouida et Rachid El Moudden (Union à gauche avec des écologistes) sont élus avec 70,32 % des suffrages exprimés (4 011 voix pour 6 285 votants et 27 195 inscrits)[20],[23],[24].
Composition
Composition avant 2015
Le canton de Montpellier-1 comprenait une fraction de la commune de Montpellier.
Situation du canton de Montpellier-1 dans le département de l'Hérault avant 2015.
Carte des cantons de Montpellier avant 2014. Localisation du Canton de Montpellier-1.
Composition depuis 2015
Le nouveau canton de Montpellier-1 est composé d'une fraction de la commune de Montpellier et d'une commune entière[5] :
Liste des 2 communes du canton de Montpellier-1 au
Plus précisément à Montpellier, le canton englobe la partie de la commune située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Grabels, avenue Ernest-Hemingway, rond-point de l'Appel-du-18-Juin-1940, avenue Ernest-Hemingway, rond-point du Château-d'O, avenue des Moulins, rue Jean-Bart, rond-point de La Pérouse, avenue du Professeur-Louis-Ravas, rue Paul-Rimbaud, rue Marius-Carrieu, avenue Paul-Bringuier, avenue de Lodève, allée de Paris, rue Jules-Guesde, ligne droite dans le prolongement de la rue Georges-Briquet, avenue de la Liberté, route nationale 109, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Juvignac[5].
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[27].)
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[14].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.