le premier canton est composé des communes de Clérieux, Geyssans, Mours-Saint-Eusèbe, Peyrins, Saint-Bardoux ainsi que « la portion de territoire de la ville de Romans-sur-Isère déterminée à l'Est par l'axe des voies ci-après : rue des Remparts-Saint-Nicolas, rue Nugues, rue François-Pouzin, avenue Emile-Zola et route de Génissieux » ;
le deuxième canton est composé des communes du Chalon, Châtillon-Saint-Jean, Crépol, Génissieux, Miribel, Montmiral, Parnans, Saint-Bonnet-de-Valclérieux, Saint-Laurent-d'Onay, Saint-Michel, Saint-Paul-lès-Romans, Triors ainsi que « la portion de territoire de la ville de Romans-sur-Isère non incluse dans le [premier] canton […] ».
Retour du canton unique
Un nouveau découpage territorial de la Drôme entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, défini par le décret du 20février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[4]. Dans la Drôme, le nombre de cantons passe ainsi de 36 à 19.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, trois binômes sont en ballottage : Fabrice Larue et Marie-Hélène Thoraval (Union de la Droite, 31,18 %), Karine Guilleminot et Pierre Pieniek (Union de la Gauche, 27,64 %) et Martine Cavasse et Christophe Guichard (FN, 27,64 %). Le taux de participation est de 50,79 % (10 415 votants sur 20 504 inscrits)[18] contre 53,14 % au niveau départemental[19]et 50,17 % au niveau national[20].
Au second tour, Karine Guilleminot et Pierre Pieniek (Union de la Gauche) sont élus avec 37,78 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 54,8 % (4 117 voix pour 11 233 votants et 20 498 inscrits)[18].
Pierre Pieniek est ancien membre du PRG, il est désormais membre du groupe LREM[21].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[22]. Dans le canton de Romans-sur-Isère, ce taux de participation est de 29,89 % (6 343 votants sur 21 219 inscrits)[23] contre 34,1 % au niveau départemental[24]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Linda Hajjari et Fabrice Larue (DVD, 33,36 %) et Isabelle Pagani et Olivier Richard (Union à gauche avec des écologistes, 28,25 %)[23].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[25], 34,41 % dans le département[24] et 30,95 % dans le canton de Romans-sur-Isère[23]. Linda Hajjari et Fabrice Larue (DVD) sont élus avec 57,97 % des suffrages exprimés (3 530 voix pour 6 571 votants et 21 230 inscrits)[23],[26],[27].
Composition
Composition avant 1973
Lors de sa disparition en 1973, l'ancien canton de Romans-sur-Isère était constitué de dix-huit communes :
Le nouveau canton de Romans-sur-Isère comprend[2] :
huit communes entières,
la partie de la commune de Romans-sur-Isère située à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Mours-Saint-Eusèbe, avenue de Saint-Donat (route départementale 53), rue Théodore-Monod, rue de la Gloriette, avenue Jean-Moulin, avenue de la Première-Armée, avenue Georges-Pompidou, rue des Charmilles, rue Guynemer, rue Brémond, avenue Emile-Zola, passage supérieur Evariste-Galois, ligne de chemin de fer de Valence à Moirans, avenue Jean-Moulin, place Carnot, boulevard de la Libération, rond-point Paul-Deval, rue Marc-Antoine-Julien-de-la-Drôme, place de l'Eperon, côte des Masses, rue du Faubourg-de-Clérieux, avenue du Chanoine-Jules-Chevalier, quai Sainte-Claire, place de la Presle, rue Fontessort, rue Percherie, côte des Poids-et-Farines, petite rue Neuve, rue du Refuge, rue Rebatte, rue des Remparts-Jacquemart, rue Jacquemart, place Charles-de-Gaulle, côte Sainte-Ursule, place du 75e-Régiment-d'Infanterie, place Jean-Jaurès, rond-point de l'Europe, avenue Gambetta, rue Ampère, avenue Adolphe-Figuet, rue de l'Isère, pont du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, route départementale 2092 N, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Bourg-de-Péage.
Démographie
En 2022, le canton comptait 30 907 habitants[Note 2], en évolution de +1,03 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[17].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.