La ceinture scapulaire[1] chez l'homme appelée également ceinture pectorale est formée d'un ensemble d'os qui s'articulent entre eux. Elle fait partie du squelette appendiculaire.
Les articulations de la ceinture scapulaire possèdent un degré de liberté qui leur permettent de bouger librement. Ceci autorise des mouvements dans plusieurs directions. À l'avant, les deux clavicules s'articulent avec le manubrium sternal. Â l'arrière, les scapulas s'articulent avec les clavicules et les humérus[2].
La scapula s'articule avec la clavicule au niveau de l'acromion. Cette jonction entre ces deux os est connue sous le terme d'articulation acromio-claviculaire[5] qui dispose également de trois degrés de liberté. Cette articulation est fixée par quatre ligaments[6].
En dessous de l'acromion de la scapula se situe une cavité appelée « cavité glénoïdale » qui reçoit la tête de l'humérus. Cette jonction constituée de la cavité glénoïdale de la scapula et la tête de l'humérus se nomme articulation gléno-humérale (ou scapulo-humérale)[5].
Les ligaments des articulations
La ceinture scapulaire comprend des ligaments qui permettent de relier les os entre eux au niveau des articulations qui sont au nombre de trois. Ces ligaments sont[6] :
les ligaments gléno-huméraux qui constituent des fibres venant renforcer la partie antérieure de la capsule articulaire.
Les muscles de la ceinture scapulaire
Les muscles de la ceinture scapulaire se divisent en groupes postérieur (dorsal) et antérieur (ventral). Cette division, elle-même, s'effectue en muscles de la ceinture scapulaire s'insérant sur l'humérus et en muscles du tronc et de la tête s'insérant sur la ceinture scapulaire[7].
Muscles de la ceinture scapulaire s'insérant sur l'humérus
Tiers latéral de la clavicule, sur l'acromion et l'épine scapulaire
- Stabilisation de la scapula - Élévation de la scapula (portion supérieure du trapèze - Adduction de la scapula (portion moyenne du trapèze) - Abaissement et rotation vers le haut de la scapula (portion inférieure du trapèze) - Rotation vers le haut de la scapula lorsque les portions supérieure et inférieure sont contractée
Les muscles responsables des mouvements de la ceinture scapulaire partent du squelette axial pour s'insérer sur la scapula ou la clavicule. Ces derniers ont pour fonction principale de stabiliser la scapula afin que celle-ci serve de point d'origine stable aux muscles qui assurent les mouvements de l'humérus[8]. La combinaison des mobilités des articulations sterno-claviculaire et acromio-claviculaire permettent à la scapula de se déplacer dans de nombreuses directions[9].
Les mouvements principaux de la ceinture scapulaire sont les suivants[10],[11] :
Abaissement : mouvement sans rotation de la scapula vers le bas.
Muscles sollicités : trapèze (partie inférieure), dentelé antérieur, petit pectoral, grand pectoral, grand dorsal.
Élévation : mouvement sans rotation de la scapula vers le haut.
Muscles sollicités : élévateur de la scapula, trapèze (partie supérieure), petit rhomboïde, grand rhomboïde, dentelé antérieur.
Abduction ou protraction : mouvement de la scapula glissant vers l'avant, le long du thorax.
Muscles sollicités : dentelé antérieur.
Adduction ou rétraction : mouvement de la scapula qui glisse médialement en direction de la colonne vertébrale.
Muscles sollicités : trapèze, petit rhomboïde, grand rhomboïde.
Rotation vers le haut : rotation de la cavité glénoïdale de la scapula vers le haut.
↑ ab et cGerard J. Tortora, Bryan Derrickson.Manuel d'anatomie et de physiologie humaines. Éd. De Boeck supérieur, 2017, page 158. (ISBN9782807302976)
↑ ab et cUlrike Bommas-Ebert, Philip Teubner, Reiner Voss. Cours d'anatomie. Éd. De Boeck Supérieur, 2008, page 135. (ISBN9782804156879)
↑Julie Roy, André Bussières. Compendium de l'examen physique : Une évaluation de l'état général et du système neuro-musculo-squelettique. Éd. Presses de l'Université du Québec, 2008, page 65. (ISBN9782760519565)
↑Gerard J. Tortora, Bryan Derrickson. Manuel d'anatomie et de physiologie humaines. Éd. De Boeck supérieur, 2017, page 228. (ISBN9782807302976)
↑Blandine Calais-Germain. ’’Anatomie pour le mouvement, tome 1: Introduction à l'analyse des techniques corporelles’’. Éd. Adverbum, 2005, page 114. (ISBN978-2907653015)