La construction de la centrale de Rapide-7 a débuté en 1937 à l'initiative du gouvernement du Québec afin d'alimenter l'industrie minière alors en émergente de l'Abitibi qui poussa. Les groupes furent mis en service entre 1941 et 1951. La centrale de Rapide-7 est la première centrale hydroélectrique construite par l'État québécois, et ce, avant même la création d'Hydro-Québec[2]. À sa création en 1944, Hydro-Québec hérita de la propriété du complexe[3], en assurant l'opération encore à ce jour.
La construction de la centrale a nécessité l'établissement d'un village pour y accueillir les travailleurs du complexe. Le village comprenait une église, une école, l'eau courante et l'électricité. Une fois la construction du complexe terminée, le village de Rapide-7 était le lieu de résidence des employés de la centrale. Le village a été fermé en 1968 à la suite de l'automatisation télécommandée à partir de Rouyn-Noranda des opérations de la centrale. Certains des bâtiments du village ont été déménagés dans la région[4]
↑Gisèle Piédalue, Le patrimoine archéologique industriel du Québec, Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, , 318 p. (lire en ligne), p. 194
↑Jean-Claude Lessard, « La vocation minière de l'Hydro-Québec », Le Devoir, , p. 25 (lire en ligne)